Les heures passent et elles aggravent l’amnésie des opérateurs qui semblent oublier une à une toutes les merveilleuses perspectives qui ont inspiré la hausse des marchés lors des séances précédant les Quatre sorcières.
Une première séance de second trimestre placée sous le signe des arbitrages monétaires
Sans grande surprise et en restant très terre-à-terre, la Bourse de Paris est surtout plombée par les valeurs dollar, et notamment celles du secteur énergie avec Total (PA:TOTF) (FR0000120271) et Engie, puis les champions du luxe à l’export, comme Kering (PA:PRTP) (Mathieu Lebrun en parlait dansson point marchés du 18 mars) et L’Oréal (-2%).
Le phénomène d’arbitrage se confirme avec la poursuite de l’appréciation des indices US en cette première séance du second trimestre boursier. Le principal moteur de la hausse de Wall Street depuis mercredi dernier s’avère bien être le repli du billet vert.
Un moteur qui risque d’être insuffisant pour compenser la dégradation de la rentabilité des entreprises US.