(Reuters) - La Bourse de New York a ouvert en hausse mardi après un net recul la veille, aidée par les résultats du géant de l'assurance maladie UnitedHealth, les investisseurs restant toutefois prudents face au conflit au Proche-Orient alors qu'ils digèrent une série de résultats d'entreprises.
Dans les premiers échanges, l'indice Dow Jones gagne 230,82 points, soit à 0,61%, à 37.965,93 points et le Standard & Poor's 500, plus large, progresse de 0,06% à 5.064,61 points.
Le Nasdaq Composite cède en revanche 0,12%, soit 19,32 points, à 15.865,70.
Pénalisée lundi par la hausse des rendements du Trésor et les inquiétudes concernant le conflit entre l'Iran et Israël, la Bourse de New York retrouve des couleurs.
En pleine saison des résultats d'entreprises, ceux de l'assureur maladie UnitedHealth au premier trimestre, meilleurs que prévu, font progresser le Dow Jones et le secteur dans son sillage. Le groupe progresse de 5,20% à l'ouverture.
Sur le front macroéconomique, les marchés continuent à digérer les données sur les ventes au détail aux États-Unis, qui montrent une vigueur plus forte que prévu et contribuent à repousser les paris sur de prochaines baisses de taux de la Réserve féderale (Fed).
Selon le Fonds monétaire international (FMI), l'économie mondiale devrait connaître une nouvelle année de croissance modérée, soutenue notamment par la solidité de l'économie américaine.
Dans ce contexte, les propos du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, qui doit s'exprimer plus tard dans la journée, seront attentivement surveillés.
La Fed a fait en outre état d'une hausse de 0,4% de la production industrielle américaine le mois dernier, en ligne avec les estimations.
Aux valeurs, Morgan Stanley (NYSE:MS), qui a fait état mardi d'une hausse de son bénéfice au premier trimestre, progresse de 1,6%, tandis que Bank of America (NYSE:BAC), dont le bénéfice a reculé sur la période avec la baisse des intérêts, abandonne 0,64%.
Tesla (NASDAQ:TSLA) perd 3,9% après avoir cédé la veille 5,59% en raison d'une information sur le licenciement de plus de 10% de ses effectifs mondiaux.
(Rédigé par Diana Mandiá)