Le groupe Royal Caribbean (RCL) cherche activement à employer des milliers de personnes pour ses navires de croisière et ses îles privées, motivé par un niveau d'intérêt sans précédent pour les vacances en croisière, comme l'a rapporté Reuters mardi.
L'augmentation du nombre de croisiéristes en 2023, ainsi que l'introduction de navires plus grands, ont entraîné un besoin accru d'employés. Le rapport indique que Royal Caribbean cherche à recruter environ 10 000 nouveaux travailleurs au cours de l'année en cours.
À la fin de l'année 2023, le nombre d'employés travaillant à bord des navires de la compagnie de croisières était d'environ 88 700, soit une baisse de 6 % par rapport à l'année précédente. En revanche, le nombre d'employés travaillant à terre, y compris sur les îles privées, a augmenté de 17 % pour atteindre environ 9 500 employés à temps plein.
La compagnie a enregistré un premier trimestre historiquement élevé, avec une hausse significative des réservations et des bénéfices trimestriels s'élevant à 3,73 milliards de dollars, soit une augmentation de 29 %. Cette réussite financière a permis de multiplier par deux le cours de l'action de la société par rapport à l'année précédente, atteignant ainsi une valeur record.
"Notre approche en matière d'embauche est conforme à notre stratégie d'entreprise, qui consiste à augmenter modérément notre capacité", a expliqué un représentant de la société à Reuters.
Royal Caribbean prévoit d'embaucher plus de 10 000 personnes en 2024 lors de l'introduction de trois nouveaux navires. Des chercheurs de l'Université maritime des Caraïbes ont indiqué que Royal Caribbean et son concurrent Carnival ont demandé à l'institution d'améliorer ses programmes de formation et de certification de courte durée afin de mieux préparer les individus aux carrières maritimes.
En outre, les efforts de recrutement de Royal Caribbean ne se limitent pas à la région des Caraïbes. En avril, la compagnie a fait part à l'Office du tourisme de Gambie de son intérêt pour le recrutement de travailleurs supplémentaires, soulignant qu'elle comptait déjà environ 700 employés originaires de ce pays d'Afrique de l'Ouest.
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