par Stephen Nellis et Akanksha Rana
(Reuters) - Microsoft (NASDAQ:MSFT) a rapporté mardi une croissance d'Azure pour un deuxième trimestre consécutif, la pandémie de coronavirus ayant permis à la firme de bénéficier du recours accru au télétravail et à l'enseignement à domicile, alors que les ventes de sa plateforme de "cloud computing" (informatique dématérialisée) avaient commencé à ralentir.
L'action du numéro un mondial du logiciel a progressé de 5% dans les échanges d'après-Bourse après avoir effectué un bond d'environ 40% l'année dernière, alors que la crise sanitaire mondiale a provoqué un virage vers l'informatique dans des régions où Microsoft avaient massivement investi.
Le deuxième trimestre fiscal clos fin décembre a aussi montré un rebond inattendu des ventes sur le réseau professionnel LinkedIn (NYSE:LNKD).
Au cours d'une conférence téléphonique avec des investisseurs, des dirigeants de Microsoft ont déclaré qu'ils s'attendaient pour le troisième trimestre fiscal à un chiffre d'affaires de 14,83 milliards de dollars pour la division "Intelligent Cloud", qui comprend Azure et livre une concurrence féroce aux unités similaires des rivaux Amazon (NASDAQ:AMZN) et Google (NASDAQ:GOOGL).
Selon les données de Refinitiv, les analystes tablent sur un chiffre d'affaires de 14,12 milliards de dollars.
Microsoft a fait part d'une progression de la division "Intelligent Cloud" de 23% à 14,6 milliards de dollars. Azure a affiché une croissance de 50%, battant le consensus qui ressortait à +41,4%, selon des données de Visible Alpha, après une hausse de 48% au trimestre précédent.
"Cela a véritablement été porté par la demande continue des clients, avec une consommation plus forte qu'attendu alors que les clients ont accentué leurs efforts sur la transformation numérique", a déclaré la directrice financière de Microsoft, Amy Hood, dans un entretien à Reuters.
Le chiffre d'affaires global de Microsoft est ressorti au deuxième trimestre fiscal à 43,08 milliards de dollars, contre 36,91 milliards de dollars un an plus tôt, battant les estimations des analystes qui anticipaient en moyenne un chiffre d'affaires de 40,18 milliards de dollars selon des données IBES de Refinitiv.
(Akanksha Rana à Bangalore et Stephen Nellis à San Francisco; version française Jean Terzian)