Wall Street semble revenir de loin et le doit à un sursaut salvateur survenu vers 20H30: à ce moment là, le Dow Jones chutait de plus de 400Pts à 15.503 (-2,55%) mais il a repris plus de 200Pts en 10 minutes avant de reperdre un peu de terrain pour finir en repli de -255Pt à 15.660, soit -1,6%... ce qui apparait presque bénin en regard de -4% de l'euro-Stoxx50 et surtout des -3,9% de Hong Kong et des -5,6% de Milan.
Le S&P500 lâche -1,23% à 1.829 (contre 1.810 au plus bas) et le Nasdaq limite la casse (-0,4%) grâce à Tripadvisors (+12,4%), Cisco et Expedia (+9,6%), Tesla (+5%) puis Amazon (O:AMZN) (avec +2,7%)... ce qui a compensé en partie l'effondrement de Mylan (O:MYL) (-18,1%) et d'Incyte (-9,4%).
Le malaise ambiant provient en partie du stress concernant la santé des banques (voir plus loin le recul du secteur) et en partie également du 'témoignage' de Janet Yellen devant les sénateurs américains en fin d'après-midi.
Elle n'est manifestement pas parvenue à restaurer la confiance à l'occasion de sa seconde audition biannuelle en 48H.
Les investisseurs peuvent en effet s'interroger sur la clairvoyance de la FED puisque Janet Yellen se déclare surprise par l'effondrement du prix du pétrole, mais également par l'ampleur du raffermissement du Dollar.
La FED est pourtant la seule banque centrale de 1er plan à pratiquer une politique monétaire jugée plus restrictive, alors que toutes les autres se jettent à corps perdu dans la spirale les taux négatifs (la Riksbank suédoise ayant abaissé ce matin le taux des prises en pension de -0,35 à -0,50%).
Janet Yellen concède par ailleurs qu'il est prématuré d'affirmer que le problème du 'too big too fail' est entièrement résolu... mais elle réaffirme sa confiance dans la solidité des banques US, beaucoup plus robustes qu'en 2008.
Elle ne rejette pas complètement le recours aux taux négatifs (alors qu'elle vient de commencer à les monter mi-décembre) mais précise que cette option avait été rejetée lors de discussions internes au sein de la FED en 2010 (Ben Bernke ayant opté pour des 'QE' massifs').
Autant de déclarations de nature à susciter la confusion sur la future stratégie de la FED... dont la stratégie restera influencée par le contexte global.
Les T-Bonds US se sont spectaculairement détendus, jusque vers 1,535% en séance, un plus bas depuis l'été 2012... avant de terminer à 1,66% (-5Pts de base) tandis que le VIX prenait 7% à 28, après avoir fusé jusque vers 30,9 (autour de 20H30).
Les amateurs de métal précieux marqueront en revanche cette journée de jeudi d'une pierre blanche avec le franchissement de la résistance des 1.200$ suivi d'une envolée de +4,5% vers 1.250$.
La séance a été particulièrement tendue pour les banques US, contaminées par le 'sell-off' sur les banques européennes: Bank of America affiche -6,9%, Régions et Discovery Financial -5,5%, Keycorp (N:KEY) -4,9%, Goldman Sachs -4,5%, JP-Morgan et Morgan Stanley (N:MS) ex-aqueo avec -4,4%, Wells Fargo -2,2%.
La faiblesse du pétrole qui finit presque inchangé à 27,3$ sur le NYMEx a encore pesé sur NR-Energy -12,4%, Oneok (N:OKE) -6,9%, Southwest Energy (N:SWN) -5%, Anadarko (N:APC) -4,6% mais Chesapeake (N:CHK) a repris +4,7%
Seul indicateur notable du jour, les chiffres hebdomadaires du chômage (-16.000) se sont révélés encourageants, à défaut d'ensoleiller la tendance: 269.000 nouveaux inscrits ont ainsi été dénombrés, après 285.000 (le consensus tablait sur un score très proche de 280.000).
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Le S&P500 lâche -1,23% à 1.829 (contre 1.810 au plus bas) et le Nasdaq limite la casse (-0,4%) grâce à Tripadvisors (+12,4%), Cisco et Expedia (+9,6%), Tesla (+5%) puis Amazon (O:AMZN) (avec +2,7%)... ce qui a compensé en partie l'effondrement de Mylan (O:MYL) (-18,1%) et d'Incyte (-9,4%).
Le malaise ambiant provient en partie du stress concernant la santé des banques (voir plus loin le recul du secteur) et en partie également du 'témoignage' de Janet Yellen devant les sénateurs américains en fin d'après-midi.
Elle n'est manifestement pas parvenue à restaurer la confiance à l'occasion de sa seconde audition biannuelle en 48H.
Les investisseurs peuvent en effet s'interroger sur la clairvoyance de la FED puisque Janet Yellen se déclare surprise par l'effondrement du prix du pétrole, mais également par l'ampleur du raffermissement du Dollar.
La FED est pourtant la seule banque centrale de 1er plan à pratiquer une politique monétaire jugée plus restrictive, alors que toutes les autres se jettent à corps perdu dans la spirale les taux négatifs (la Riksbank suédoise ayant abaissé ce matin le taux des prises en pension de -0,35 à -0,50%).
Janet Yellen concède par ailleurs qu'il est prématuré d'affirmer que le problème du 'too big too fail' est entièrement résolu... mais elle réaffirme sa confiance dans la solidité des banques US, beaucoup plus robustes qu'en 2008.
Elle ne rejette pas complètement le recours aux taux négatifs (alors qu'elle vient de commencer à les monter mi-décembre) mais précise que cette option avait été rejetée lors de discussions internes au sein de la FED en 2010 (Ben Bernke ayant opté pour des 'QE' massifs').
Autant de déclarations de nature à susciter la confusion sur la future stratégie de la FED... dont la stratégie restera influencée par le contexte global.
Les T-Bonds US se sont spectaculairement détendus, jusque vers 1,535% en séance, un plus bas depuis l'été 2012... avant de terminer à 1,66% (-5Pts de base) tandis que le VIX prenait 7% à 28, après avoir fusé jusque vers 30,9 (autour de 20H30).
Les amateurs de métal précieux marqueront en revanche cette journée de jeudi d'une pierre blanche avec le franchissement de la résistance des 1.200$ suivi d'une envolée de +4,5% vers 1.250$.
La séance a été particulièrement tendue pour les banques US, contaminées par le 'sell-off' sur les banques européennes: Bank of America affiche -6,9%, Régions et Discovery Financial -5,5%, Keycorp (N:KEY) -4,9%, Goldman Sachs -4,5%, JP-Morgan et Morgan Stanley (N:MS) ex-aqueo avec -4,4%, Wells Fargo -2,2%.
La faiblesse du pétrole qui finit presque inchangé à 27,3$ sur le NYMEx a encore pesé sur NR-Energy -12,4%, Oneok (N:OKE) -6,9%, Southwest Energy (N:SWN) -5%, Anadarko (N:APC) -4,6% mais Chesapeake (N:CHK) a repris +4,7%
Seul indicateur notable du jour, les chiffres hebdomadaires du chômage (-16.000) se sont révélés encourageants, à défaut d'ensoleiller la tendance: 269.000 nouveaux inscrits ont ainsi été dénombrés, après 285.000 (le consensus tablait sur un score très proche de 280.000).
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