Wall Street n'a pas réussi à tenir ses gains initiaux, et pas davantage ses gains de vendredi (sauf le Nasdaq qui s'effrite de -0,15% après avoir ricoché sous 5.000).
Le Dow Jones a lâché 0,45% (et repasse sous les 18.000), le 'S&P' perd -0,46% (il plafonne sous 2.108 et finit à 2.093).
Après une entame de séance encourageante, les indices US ont entamé une lente glissade qui s'est poursuivie jusqu'à la clôture.
Les opérateurs ajustent leurs positions en prévision d'une baisse des bénéfices trimestriels pour la première fois en six ans, sous l'impact du renchérissement du dollar.
Cette journée de lundi était vierge de toute publication de statistique macroéconomique, les opérateurs n'ont eu qu'une déclaration d'un membre de la FED à se mettre sous la dent.
John Williams, le président de la Fed de San Francisco, rappelle que la stratégie monétaire de la FED reste subordonnée aux indicateurs macroéconomiques US... ce qui ne fait que confirmer la teneur des dernières 'minutes' de la FED publiées il y a tout juste 4 jours.
Pour l'anecdote -parfaitement authentique- Mr Williams annonce qu'il a fait imprimer des T-shirts avec l'accroche suivante : 'La politique monétaire, ça dépend des données.'
Plus sérieusement, il précisé également 'qu'une remontée des taux est désormais moins susceptible de causer un choc négatif sur la croissance et qu'il va être possible de s'engager dans un tel processus -avec prudence et patience- qui devrait aboutir à restaurer niveau normal sur les taux d'ici plusieurs années'.
Ces propos qui n'éclairent ni le 'timing' ni l'intensité du mouvement de hausse de taux n'a pas impacté le marché.
L'actualité des entreprises a prédominé, les principaux repli du jour ont affecté Symantec -5,7%, General Electric (NYSE:GE) -3,1%, Staples -2,9%, Mylan (NASDAQ:MYL) -2,4%, Comcast (NASDAQ:CMCSA) et Autodesk -1,6% puis des parapétrolières comme Marathon -3,2%, Nal Oilwell -2,3%, Halliburton -1,8%, Newfield -1,7%.
Côté hausses, peu d'écarts significatifs : Netflix a pris +4,4% (effet 'Game of Thrones', malgré la 'fuite' des 4 premiers épisodes), Hewlett Packard a gagné +1,8%, Facebook (NASDAQ:FB) +1,2%.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Le Dow Jones a lâché 0,45% (et repasse sous les 18.000), le 'S&P' perd -0,46% (il plafonne sous 2.108 et finit à 2.093).
Après une entame de séance encourageante, les indices US ont entamé une lente glissade qui s'est poursuivie jusqu'à la clôture.
Les opérateurs ajustent leurs positions en prévision d'une baisse des bénéfices trimestriels pour la première fois en six ans, sous l'impact du renchérissement du dollar.
Cette journée de lundi était vierge de toute publication de statistique macroéconomique, les opérateurs n'ont eu qu'une déclaration d'un membre de la FED à se mettre sous la dent.
John Williams, le président de la Fed de San Francisco, rappelle que la stratégie monétaire de la FED reste subordonnée aux indicateurs macroéconomiques US... ce qui ne fait que confirmer la teneur des dernières 'minutes' de la FED publiées il y a tout juste 4 jours.
Pour l'anecdote -parfaitement authentique- Mr Williams annonce qu'il a fait imprimer des T-shirts avec l'accroche suivante : 'La politique monétaire, ça dépend des données.'
Plus sérieusement, il précisé également 'qu'une remontée des taux est désormais moins susceptible de causer un choc négatif sur la croissance et qu'il va être possible de s'engager dans un tel processus -avec prudence et patience- qui devrait aboutir à restaurer niveau normal sur les taux d'ici plusieurs années'.
Ces propos qui n'éclairent ni le 'timing' ni l'intensité du mouvement de hausse de taux n'a pas impacté le marché.
L'actualité des entreprises a prédominé, les principaux repli du jour ont affecté Symantec -5,7%, General Electric (NYSE:GE) -3,1%, Staples -2,9%, Mylan (NASDAQ:MYL) -2,4%, Comcast (NASDAQ:CMCSA) et Autodesk -1,6% puis des parapétrolières comme Marathon -3,2%, Nal Oilwell -2,3%, Halliburton -1,8%, Newfield -1,7%.
Côté hausses, peu d'écarts significatifs : Netflix a pris +4,4% (effet 'Game of Thrones', malgré la 'fuite' des 4 premiers épisodes), Hewlett Packard a gagné +1,8%, Facebook (NASDAQ:FB) +1,2%.
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