PARIS (Reuters) - Les valeurs du jour mercredi à la Bourse de Paris, qui a fini en hausse avant la publication à 20h du compte rendu de la réunion de la Réserve fédérale américaine des 28 et 29 avril.
L'indice CAC 40 a gagné 0,31% à 5.133,30 points.
* Les VALEURS TÉLÉCOMS ont animé la séance après l'annonce par Altice (AMS:ATCE) (+11,59%) d'une importante acquisition aux Etats-Unis, les investisseurs craignant qu'avec cette opération la holding de contrôle de NUMERICABLE-SFR (PARIS:NUME) (-0,05% à 55,70 euros) s'abstienne de participer pendant un certain temps à la consolidation très attendue du marché français.
BOUYGUES, maison mère de Bouygues (PARIS:BOUY) Telecom, a perdu 0,73% à 37,92 euros et ORANGE (PARIS:ORAN) a abandonné 0,2% à 14,835 euros. ILIAD (PARIS:ILD), qui contrôle Free, a cédé 0,23% à 214,50 euros.
* Le SECTEUR IMMOBILIER européen (-1,5%) a accusé la plus forte des deux seules baisses sectorielles en Europe dans le sillage de l'allemand Deutsche Wohnen (-3,58%), pénalisé par l'annonce d'un projet d'augmentation de capital pouvant aller jusqu'à 950 millions d'euros.
UNIBAIL-RODAMCO (AMS:UNBP) s'est replié de 1,96% à 243,05 euros, plus forte baisse du CAC 40. KLEPIERRE (PARIS:LOIM) a fini en repli de 1,35% à 42,825 euros et GECINA de 1,28% à 123,20 euros.
* En revanche, plus forte hausse du CAC 40, VIVENDI (PARIS:VIV) a pris 2,02% à 22,97 euros. Plusieurs analystes relèvent le montant élevé de liquidités détenues par le groupe de médias en spéculant sur ce que le groupe pourrait en faire à travers des acquisitions.
* ENGIE (ex-GDF Suez) a avancé de 2,0% à 18,64 euros après que Citi a relevé son conseil de "neutre" à "acheter" sur le titre, le broker soulignant la sous-performance du titre et décelant des facteurs de soutien pour la valeur.
* CARREFOUR (PARIS:CARR) a gagné 1,76% à 31,81 euros. Un analyste a souligné l'amélioration attendue des résultats, même si celle-ci est déjà bien intégrée dans les cours selon lui.
* Les VALEURS BANCAIRES européennes (+1,05%) ont été recherchées après l'accord conclu entre plusieurs banques et les autorités américaines, qui met un terme, selon des traders, aux incertitudes entourant ce dossier. et
BNP PARIBAS (PARIS:BNPP) s'est octroyé 1,68% à 56,85 euros, CREDIT AGRICOLE 1,4% à 14,115 euros et SOCIETE GENERALE (PARIS:SOGN) 0,85% à 45,03 euros.
* PSA (PARIS:PEUP) a progressé de 1,55% à 18,36 euros. La valeur offre un bon potentiel de hausse, a jugé un stratégiste au regard de l'amélioration des résultats espérée par le marché.
* AIRBUS (PARIS:AIR) GROUP (+0,84% à 63,34 euros) ou encore STMICROELECTRONICS (+1,9% à 7,446 euros) ont profité du nouveau recul de l'euro, à 1,1080 dollar vers 18h, contre plus de 1,14 dollar vendredi et lundi.
* SAFRAN (PARIS:SAF) (+0,72% à 65,59 euros) a annoncé la cession de 5,5% du capital d'INGENICO (-1,49% à 115,50 euros) à Bpifrance Participations pour 363,6 millions d'euros dans le cadre de son désengagement du spécialiste des services de paiement.
* SAFT a encore pris 2,41% à 37,02 euros, plus forte progression du SBF 120, au lendemain d'un gain de 2,84% résultant d'un rebond de la valeur sur sa moyenne mobile à 50 jours, à 35,065 euros ce mercredi.
* De même, TECHNICOLOR (PARIS:TCH) a fini en hausse de 2,06% à 6,049 euros, la valeur repassant au-dessus de sa moyenne mobile à 50 jours, à 6,036 euros.
* IPSEN a grimpé de 1,39% à 51,20 euros au lendemain de l'annonce par le laboratoire pharmaceutique d'une acquisition jugée stratégique dans les tumeurs neuroendocrines.
* GENFIT a baissé de 4,01% à 38,42 euros, plus forte baisse du SBF 120. Son concurrent américain Intercept a chuté de 16% mardi, le protocole retenu pour la phase 3 de son traitement contre la NASH, une maladie du foie, ayant déçu les investisseurs.
* INNATE PHARMA (PARIS:IPH) (-3,13% à 14,88 euros) a enfoncé un support technique vers 15 euros sous la pression d'une ligne de tendance baissière passant entre 15,50 et 16 euros.
* IPSOS a reculé de 1,45% à 25,405 euros après que Natixis a abaissé sa recommandation sur le titre de "neutre" à "alléger", le broker soulignant notamment le bouleversement "brutal" du segment des études de marché depuis cinq ans.
(Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Jean-Michel Bélot)