A côté des événements chinois, que nous traitons régulièrement sur notre fil Twitter (NYSE:TWTR) et LinkedIn (NYSE:LNKD), les élections américaines sont l’autre thème majeur de ce début 2020. Les marchés jouent la réélection de Trump mais le risque de l’arrivée au pouvoir d’un candidat plus hostile à Wall Street est sous-estimé.
Les primaires démocrates, qui ont débuté de façon chaotique en Iowa, marquent le vrai début du processus électoral américain qui va nous conduire jusqu’au 3 novembre 2020, jour de l’élection présidentielle.
Les marchés considèrent que démocrates sont mal partis. Ils sont divisés entre un pôle centriste, type « New Democrats », héritier de Bill Clinton et d’Obama (Biden, Buttigieg, Klobuchar), un pôle social-démocrate type Rooseveltien (Warren) et un pôle social-identitaire (Sanders) soutenu par la jeune garde du Congrès américain, à l’exemple d’Alexandria Ocasio-Cortez , Ilhan Omar ou Rashida Tlaib. Réunir ces fractions à l’issue du processus des primaires sera difficile.
Il faudra en outre, pour gagner la Maison Blanche le 3 novembre, séduire les électeurs indépendants, qui ne se sentent proches d’aucun grand parti et qui s’étaient abstenus ou avaient voté Trump en 2016. Ce sera indispensable pour faire basculer les fameux « Swing States », ces états clés où tout va se jouer: le Michigan, le Wisconsin, la Pennsylvanie, la Floride et l’Arizona, où l’écart en 2016 entre Trump et Clinton était inférieur à 2%.