Investing.com - Les places d'Asie ont conclu sur une note mitigée ce jeudi matin, Hong Kong et l'Australie voyant leurs gains de l'aube dûs à la bonne forme des usines chinoises et au renouvellement de l'engagement de la Réserve Fédérale dans son programme d'achats d'actifs fondre comme neige au soleil.
Mais il n'en était pas de même au Japon, qui grimpait au plus haut niveau depuis début le septembre 2008, à l'affût du premier discours d'orientation politique imminent d'Haruhiko Kuroda, nouveau gouverneur de la Banque du Japon.
En fin de séance asiatique, l'ASX/200 australien perdait 0.2%, et le Hang Seng de Hong Kong 0.2% aussi, tandis que le Nikkei 225 japonais s'élevait de 1.3%.
Il avait été signalé en milieu de session que la première évaluation de l'indice des directeurs des achats du secteur manufacturier de la Chine établi par HSBC avait grimpé depuis les 50.4 définitifs précédents vers 51.7 pour mars.
Elle était donc encore supérieure aux 50 dénotant une croissance du secteur.
La tendance avait déjà été rendue positive à l'aube par l'absence de changement d'attitude de la part de la Fed.
Elle a en effet annoncé mercredi qu'elle gardait son cap après deux jours de réunion, malgré les signaux positifs provenant de l'économie américaine, invoquant le taux de chômage élevé et la conjonction des hausses d'impôts et des baisses des dépenses du gouvernement fédéral.
Ben Bernanke, qui la dirige, a déclaré qu'elle diminuerait progressivement le rythme de ses acquisitions, mais seulement une fois que le marché de l'emploi se montrera plus solide.
Sydney s'est érodée jusqu'à son pire niveau en cinq semaines, alors que les incertitudes régnaient suite à la remise en question de l'autorité de Julia Gillard au poste de premier ministre.
Elle a du coup accepté le lancement d'un vote dans la soirée afin de déterminer qui devrait être à la tête du parti travailliste et donc du pays.
Les pertes restaient cependant limitées, les exploitants profitant de l'optimisme industriel chinois, les entreprises spécialisées dans les matières premières étant suspendues à la demande du secteur.
Les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto bondissaient respectivement de 0.8 et 0.9%, et Fortescue Metals Group, centré sur le minerai de fer, de 2.9%.
Hong Kong a fini par faire machine arrière, dans le sillage des fortes pertes de Tencent Holdings, pesant fortement sur son indice.
Le premier fournisseur d'accès Internet chinois dérapait paradoxalement de 3.8% malgré une explosion de 37% de ses bénéfices au quatrième trimestre en raison de sa dégradation par la Deutsche Bank et par CLSA.
Le poids lourd HSBC Holdings a aussi contribué à la tendance, trébuchant de 0.2%, sur fond de négociations destinées à trouver une alternative au plan de sauvetage international à hauteur de 10 milliards d'euros, entravé mardi par le refus du parlement chypriote d'un prélèvement sur les comptes bancaires.
Il compte pour 15% dans l'indice local, dont il est le constituant primordial.
Tokyo s'envolait par contre vers un pic de 53 mois, le yen se trouvant boudé à l'approche d'une conférence de presse cruciale de la part du nouveau chef de la banque centrale.
Les entreprises tournées vers l'extérieur se trouvent mécaniquement encouragées par la perte de vitesse de la monnaie nationale, augmentant la valeur des devises obtenues à l'étranger, et donc les revenus à l'exportation.
Canon et Sony engrangeaient respectiveent 1.3 et 1.8%, suivis de Toyota avec 1%.
Les mégabanques nippones n'étaient pas en reste, le Mitsubishi UFJ Financial Group, en tête dans le pays, empochant 1.6%, tandis que les branches du Sumitomo Mitsui Financial Group orientées vers le courtage, à savoir Daiwa Securities et Nomura Holdings, faisaient de même avec 4.2 et 2.3%.
Le futur des bourses européennes s'annonçait quand à lui sans grands bouleversements, dans l'expectative des évolutions de la situation de Chypre.
Les options sur l'EURO STOXX 50 prévoyaient une hausse de 0.1%, celles sur le CAC 40 français l'estimant à 0.1% aussi, celles sur le DAX 30 allemand restant neutres et celles sur le FTSE 100 britannique tablant sur un faux pas de 0.1%.
La zone euro comptait dévoiler aujourd'hui ses informations préliminaires au sujet de l'activité des secteurs secondaire et tertiaire.
Les Etats-Unis rendront de leur côté leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, ainsi qu'un autre sur l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie, tandis que les experts en immobilier divulgueront le nombre des ventes de logements d'occasion.
Mais il n'en était pas de même au Japon, qui grimpait au plus haut niveau depuis début le septembre 2008, à l'affût du premier discours d'orientation politique imminent d'Haruhiko Kuroda, nouveau gouverneur de la Banque du Japon.
En fin de séance asiatique, l'ASX/200 australien perdait 0.2%, et le Hang Seng de Hong Kong 0.2% aussi, tandis que le Nikkei 225 japonais s'élevait de 1.3%.
Il avait été signalé en milieu de session que la première évaluation de l'indice des directeurs des achats du secteur manufacturier de la Chine établi par HSBC avait grimpé depuis les 50.4 définitifs précédents vers 51.7 pour mars.
Elle était donc encore supérieure aux 50 dénotant une croissance du secteur.
La tendance avait déjà été rendue positive à l'aube par l'absence de changement d'attitude de la part de la Fed.
Elle a en effet annoncé mercredi qu'elle gardait son cap après deux jours de réunion, malgré les signaux positifs provenant de l'économie américaine, invoquant le taux de chômage élevé et la conjonction des hausses d'impôts et des baisses des dépenses du gouvernement fédéral.
Ben Bernanke, qui la dirige, a déclaré qu'elle diminuerait progressivement le rythme de ses acquisitions, mais seulement une fois que le marché de l'emploi se montrera plus solide.
Sydney s'est érodée jusqu'à son pire niveau en cinq semaines, alors que les incertitudes régnaient suite à la remise en question de l'autorité de Julia Gillard au poste de premier ministre.
Elle a du coup accepté le lancement d'un vote dans la soirée afin de déterminer qui devrait être à la tête du parti travailliste et donc du pays.
Les pertes restaient cependant limitées, les exploitants profitant de l'optimisme industriel chinois, les entreprises spécialisées dans les matières premières étant suspendues à la demande du secteur.
Les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto bondissaient respectivement de 0.8 et 0.9%, et Fortescue Metals Group, centré sur le minerai de fer, de 2.9%.
Hong Kong a fini par faire machine arrière, dans le sillage des fortes pertes de Tencent Holdings, pesant fortement sur son indice.
Le premier fournisseur d'accès Internet chinois dérapait paradoxalement de 3.8% malgré une explosion de 37% de ses bénéfices au quatrième trimestre en raison de sa dégradation par la Deutsche Bank et par CLSA.
Le poids lourd HSBC Holdings a aussi contribué à la tendance, trébuchant de 0.2%, sur fond de négociations destinées à trouver une alternative au plan de sauvetage international à hauteur de 10 milliards d'euros, entravé mardi par le refus du parlement chypriote d'un prélèvement sur les comptes bancaires.
Il compte pour 15% dans l'indice local, dont il est le constituant primordial.
Tokyo s'envolait par contre vers un pic de 53 mois, le yen se trouvant boudé à l'approche d'une conférence de presse cruciale de la part du nouveau chef de la banque centrale.
Les entreprises tournées vers l'extérieur se trouvent mécaniquement encouragées par la perte de vitesse de la monnaie nationale, augmentant la valeur des devises obtenues à l'étranger, et donc les revenus à l'exportation.
Canon et Sony engrangeaient respectiveent 1.3 et 1.8%, suivis de Toyota avec 1%.
Les mégabanques nippones n'étaient pas en reste, le Mitsubishi UFJ Financial Group, en tête dans le pays, empochant 1.6%, tandis que les branches du Sumitomo Mitsui Financial Group orientées vers le courtage, à savoir Daiwa Securities et Nomura Holdings, faisaient de même avec 4.2 et 2.3%.
Le futur des bourses européennes s'annonçait quand à lui sans grands bouleversements, dans l'expectative des évolutions de la situation de Chypre.
Les options sur l'EURO STOXX 50 prévoyaient une hausse de 0.1%, celles sur le CAC 40 français l'estimant à 0.1% aussi, celles sur le DAX 30 allemand restant neutres et celles sur le FTSE 100 britannique tablant sur un faux pas de 0.1%.
La zone euro comptait dévoiler aujourd'hui ses informations préliminaires au sujet de l'activité des secteurs secondaire et tertiaire.
Les Etats-Unis rendront de leur côté leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, ainsi qu'un autre sur l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie, tandis que les experts en immobilier divulgueront le nombre des ventes de logements d'occasion.