Investing.com - Les places d'Asie concluaient sur une note mitigée ce jeudi matin, celles de Chine et de Hong Kong se retrouvant sur la défensive après qu'il ait été montré que le secteur manufacturier chinois avait subi en mai sa première contraction en sept mois.
Celles du Japon subissaient aussi leur première plongée depuis la triple catastrophe ayant frappé le pays en mars 2011, alors que les coûts des emprunts nationaux aient enflé.
L'ambiance s'est aussi trouvée plombée par le chef de la banque centrale américaine, affirmant qu'elle pourrait commencer à réduire ses coups de pouce au cours des "très prochaines réunions".
En fin de séance asiatique, l'ASX/200 australien perdait 2%, le Hang Seng de Hong Kong 2,3% et le Nikkei 225 japonais 7,3%.
Il avait été révélé en milieu de session que la première évaluation de l'indice des directeurs des achats du secteur manufacturier établi par HSBC pour la Chine, donnant le pouls de l'activité industrielle, est ainsi passé des 50,4 définitifs d'avril vers 49,6, son plus bas niveau en sept mois.
Cette mauvaise nouvelle est venue raviver le spectre d'une perte de vitesse de la première économie de la région.
Sydney était en nette difficulté dans le sillage de cette contre-performance.
Les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto fondaient respectivement de 1 et 2%, le Fortescue Metals Group, centré sur le minerai de fer, n'y échappant pas avec 2,8%.
Les entreprises spécialisées dans les matières premières nationales dépendent en effet fortement de la demande chinoise.
La bande des quatre plus grosses banques nationales a suivi le mouvement, la Commonwealth Bank of Australia, première d'entre elles, plongeant de 3%, l'ANZ Banking Group de 5,3% et la National Australia Bank de 4,5%.
Hong Kong voyait aussi ses fournisseurs de produits bruts sombrer, se retrouvant en queue de peloton par peur d'une diminution des besoins mondiaux.
Le cuivrier Jiangxi Copper Company dérapait ainsi de 3,4%, l'Aluminum Corporation of China, alias CHALCO, premier aluminier de Chine, de 4,4%, et les poids lourds des hydrocarbures Petrochina et Sinopec limitant chacun les dégâts à 3 et 3,5%.
Le secteur financier faisait de même, la China Construction Bank laissant échapper 2,2% et l'Industrial and Commercial Bank of China, premier prêteur chinois, 2,4%.
Le poids lourd HSBC Holdings a aussi contribué à la tendance, fondant de 3%, alors qu'il compte pour 15% dans l'indice local, dont il est le constituant primordial.
Tokyo effectuait pour sa part une plongée au moment où les taux des obligations décennales nippones grimpaient à leur plus haut niveau depuis août.
Cette grimpée inattendue a poussé la Banque du Japon à proposer 2 billions de JPY de liquidités afin de calmer la nervosité ambiante.
Les mégabanques nippones ont subi de graves revers, le Mitsubishi UFJ Financial Group, en tête dans le pays, s'effondrant de 9,3%, tandis que le Mizuho Financial Group et le Sumitomo Mitsui Financial Group faisaient de même avec 6,3 et 7,8%.
Les courtiers Daiwa Securities et Nomura Holdings leur emboîtant le pas avec 11,7 et 8,2%.
Les grands noms de l'exportation étaient aussi affectés par le renforcement du yen par rapport au dollar U.S. qui réduisait leurs perspectives de revenus à l'étranger.
Les constructeurs automobiles Honda et Mazda reculaient ainsi de 5,2 et7,5 %, suivis de Sharp et Sony avec 13,5 et 5,7%.
Le futur des bourses européennes s'annonçait lui aussi inquiétant, les options sur l'EURO STOXX 50 prévoyant une dégringolade de 1%, celles sur le CAC 40 français l'estimant à 1% également, celles sur le DAX 30 allemand à 1,2% et sur le FTSE 100 britannique à 1%.
La zone euro compte pour sa part révéler aujourd'hui le sien, ainsi qu'un équivalent portant sur le secteur tertiaire.
Celles du Japon subissaient aussi leur première plongée depuis la triple catastrophe ayant frappé le pays en mars 2011, alors que les coûts des emprunts nationaux aient enflé.
L'ambiance s'est aussi trouvée plombée par le chef de la banque centrale américaine, affirmant qu'elle pourrait commencer à réduire ses coups de pouce au cours des "très prochaines réunions".
En fin de séance asiatique, l'ASX/200 australien perdait 2%, le Hang Seng de Hong Kong 2,3% et le Nikkei 225 japonais 7,3%.
Il avait été révélé en milieu de session que la première évaluation de l'indice des directeurs des achats du secteur manufacturier établi par HSBC pour la Chine, donnant le pouls de l'activité industrielle, est ainsi passé des 50,4 définitifs d'avril vers 49,6, son plus bas niveau en sept mois.
Cette mauvaise nouvelle est venue raviver le spectre d'une perte de vitesse de la première économie de la région.
Sydney était en nette difficulté dans le sillage de cette contre-performance.
Les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto fondaient respectivement de 1 et 2%, le Fortescue Metals Group, centré sur le minerai de fer, n'y échappant pas avec 2,8%.
Les entreprises spécialisées dans les matières premières nationales dépendent en effet fortement de la demande chinoise.
La bande des quatre plus grosses banques nationales a suivi le mouvement, la Commonwealth Bank of Australia, première d'entre elles, plongeant de 3%, l'ANZ Banking Group de 5,3% et la National Australia Bank de 4,5%.
Hong Kong voyait aussi ses fournisseurs de produits bruts sombrer, se retrouvant en queue de peloton par peur d'une diminution des besoins mondiaux.
Le cuivrier Jiangxi Copper Company dérapait ainsi de 3,4%, l'Aluminum Corporation of China, alias CHALCO, premier aluminier de Chine, de 4,4%, et les poids lourds des hydrocarbures Petrochina et Sinopec limitant chacun les dégâts à 3 et 3,5%.
Le secteur financier faisait de même, la China Construction Bank laissant échapper 2,2% et l'Industrial and Commercial Bank of China, premier prêteur chinois, 2,4%.
Le poids lourd HSBC Holdings a aussi contribué à la tendance, fondant de 3%, alors qu'il compte pour 15% dans l'indice local, dont il est le constituant primordial.
Tokyo effectuait pour sa part une plongée au moment où les taux des obligations décennales nippones grimpaient à leur plus haut niveau depuis août.
Cette grimpée inattendue a poussé la Banque du Japon à proposer 2 billions de JPY de liquidités afin de calmer la nervosité ambiante.
Les mégabanques nippones ont subi de graves revers, le Mitsubishi UFJ Financial Group, en tête dans le pays, s'effondrant de 9,3%, tandis que le Mizuho Financial Group et le Sumitomo Mitsui Financial Group faisaient de même avec 6,3 et 7,8%.
Les courtiers Daiwa Securities et Nomura Holdings leur emboîtant le pas avec 11,7 et 8,2%.
Les grands noms de l'exportation étaient aussi affectés par le renforcement du yen par rapport au dollar U.S. qui réduisait leurs perspectives de revenus à l'étranger.
Les constructeurs automobiles Honda et Mazda reculaient ainsi de 5,2 et7,5 %, suivis de Sharp et Sony avec 13,5 et 5,7%.
Le futur des bourses européennes s'annonçait lui aussi inquiétant, les options sur l'EURO STOXX 50 prévoyant une dégringolade de 1%, celles sur le CAC 40 français l'estimant à 1% également, celles sur le DAX 30 allemand à 1,2% et sur le FTSE 100 britannique à 1%.
La zone euro compte pour sa part révéler aujourd'hui le sien, ainsi qu'un équivalent portant sur le secteur tertiaire.