Investing.com - Les places d'Asie étaient plutôt en berne ce jeudi matin, le goût pour les valeurs audacieuses ayant été étouffé par le spectre du mur fiscal américain et les problèmes rencontrés par la zone euro.
Mais le Japon nageait à contre-courant, ses exportateurs profitant d'un affaiblissement de la monnaie nationale.
En fin de séance asiatique, le Hang Seng de Hong Kong chutait de 1.4%, et l'ASX/200 australien de 0.9%, tandis que le Nikkei 225 japonais bondissait de 1.9%.
L'attention se trouvait en effet focalisée sur la menace du mur fiscal pesant sur les Etats-Unis, causé par la fin d'importantes réductions d'impôts et l'activation de coupes budgétaires, devant prendre effet pour un total d'environ 600 milliards d'USD d'ici le premier janvier.
Certains craignent en effet qu'il ne replonge l'économie nationale dans la récession, à moins que le parlement et la Maison Blanche ne surmontent leurs divisions pour arracher un compromis avant la date fatidique.
Hong Kong était ainsi sur la défensive, son indice se trouvant tiré vers le bas par la contre-performance du poids lourd Tencent Holdings.
Le géant d'Internet a plongé de 6% après avoir eu des résultats décevants, ses revenus nets ne s'élevant qu'à 3.22 milliards de CNY au lieu des 3.33 espérés.
Esprit Holdings, revendeur de vêtements comptant l'Europe comme premier débouché, s'est par contre élevé de 22.6% après que son ancien président Michael Ying y ait renforcé sa participation depuis 4.79 vers 5.99%.
Les observateurs surveillaient aussi les conclusions du dix-huitième congrès du parti communiste chinois, après que Xi Jinping ait été désigné pour remplacer Hu Jintao à la tête de la première économie du continent.
Sydney s'est quand à elle retrouvée au plus bas des deux derniers mois, handicapée par ses extracteurs et sa finance.
Les quatre grandes banques nationales ont toutes reculé, la Commonwealth Bank of Australia se rétractant de 0.7% malgré son statut de première, suivie par le Westpac Banking Group avec 0.85%.
Les mastodontes miniers Rio Tinto et BHP Billiton n'étaient pas en reste avec respectivement 4.1 et 1.75% de recul, et le producteur d'or Newcrest Mining non plus avec 4.5%.
Toutes les nouvelles n'étaient cependant pas mauvaises, Quantas Airways, première compagnie aérienne nationale, s'envolant de 4.1% après avoir assuré vouloir procéder à 100 millions d'AUD de rachats d'actions sur le marché.
Tokyo caracolait par contre à un sommet hebdomadaire, grâce aux propos de Shinzo Abe, principal dirigeant politique de l'opposition.
Celui-ci, qui a des chances de remporter les prochaines élections, a en effet affirmé vouloir pousser la Banque du Japon à adopter des taux d'intérêt nuls, voire négatifs, afin de donner un coup de fouet aux emprunts.
Le yen est du coup tombé dans un gouffre de sept mois face au dollar U.S. et a ainsi rosi les perspectives de ventes à l'étranger.
Toyota a ainsi raflé 5.1% malgré son rappel de 2.77 millions de véhicules lancé hier.
Mais Sony, géant de l'électronique grand public, fondait de 8.9% après avoir annoncé compter émettre près de 1.85 milliards d'USD en obligations convertibles afin de lever des fonds.
Le futur des bourses européennes s'annonçait quand à lui nettement morose, la nervosité étant palpable à l'orée de la révélation des chiffres de la croissance du bloc euro.
les options sur l'EURO STOXX 50 prévoyaient une baisse de 0.6%, celles sur le CAC 40 français l'estimant à 0.5%, celles sur le DAX 30 allemand à 0.% et sur le FTSE 100 britannique à 0.6% également.
Les autorités de la zone euro comptaient dévoiler aujourd'hui son évolution des prix à la consommation, ainsi que l'évaluation préliminaire de son produit intérieur brut du troisième trimestre, imitée en cela par l'Allemagne, la France et l'Italie.
Les Etats-Unis divulgueront ensuite une série de résultats, portant notamment sur les nouvelles inscriptions au chômage, l'inflation des prix au détail, les réserves pétrolières, ainsi que l'activité manufacturière des régions de New York et Philadelphie.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale, prononcera enfin un discours, et ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur le cap que prendra la politique monétaire à l'avenir.
Mais le Japon nageait à contre-courant, ses exportateurs profitant d'un affaiblissement de la monnaie nationale.
En fin de séance asiatique, le Hang Seng de Hong Kong chutait de 1.4%, et l'ASX/200 australien de 0.9%, tandis que le Nikkei 225 japonais bondissait de 1.9%.
L'attention se trouvait en effet focalisée sur la menace du mur fiscal pesant sur les Etats-Unis, causé par la fin d'importantes réductions d'impôts et l'activation de coupes budgétaires, devant prendre effet pour un total d'environ 600 milliards d'USD d'ici le premier janvier.
Certains craignent en effet qu'il ne replonge l'économie nationale dans la récession, à moins que le parlement et la Maison Blanche ne surmontent leurs divisions pour arracher un compromis avant la date fatidique.
Hong Kong était ainsi sur la défensive, son indice se trouvant tiré vers le bas par la contre-performance du poids lourd Tencent Holdings.
Le géant d'Internet a plongé de 6% après avoir eu des résultats décevants, ses revenus nets ne s'élevant qu'à 3.22 milliards de CNY au lieu des 3.33 espérés.
Esprit Holdings, revendeur de vêtements comptant l'Europe comme premier débouché, s'est par contre élevé de 22.6% après que son ancien président Michael Ying y ait renforcé sa participation depuis 4.79 vers 5.99%.
Les observateurs surveillaient aussi les conclusions du dix-huitième congrès du parti communiste chinois, après que Xi Jinping ait été désigné pour remplacer Hu Jintao à la tête de la première économie du continent.
Sydney s'est quand à elle retrouvée au plus bas des deux derniers mois, handicapée par ses extracteurs et sa finance.
Les quatre grandes banques nationales ont toutes reculé, la Commonwealth Bank of Australia se rétractant de 0.7% malgré son statut de première, suivie par le Westpac Banking Group avec 0.85%.
Les mastodontes miniers Rio Tinto et BHP Billiton n'étaient pas en reste avec respectivement 4.1 et 1.75% de recul, et le producteur d'or Newcrest Mining non plus avec 4.5%.
Toutes les nouvelles n'étaient cependant pas mauvaises, Quantas Airways, première compagnie aérienne nationale, s'envolant de 4.1% après avoir assuré vouloir procéder à 100 millions d'AUD de rachats d'actions sur le marché.
Tokyo caracolait par contre à un sommet hebdomadaire, grâce aux propos de Shinzo Abe, principal dirigeant politique de l'opposition.
Celui-ci, qui a des chances de remporter les prochaines élections, a en effet affirmé vouloir pousser la Banque du Japon à adopter des taux d'intérêt nuls, voire négatifs, afin de donner un coup de fouet aux emprunts.
Le yen est du coup tombé dans un gouffre de sept mois face au dollar U.S. et a ainsi rosi les perspectives de ventes à l'étranger.
Toyota a ainsi raflé 5.1% malgré son rappel de 2.77 millions de véhicules lancé hier.
Mais Sony, géant de l'électronique grand public, fondait de 8.9% après avoir annoncé compter émettre près de 1.85 milliards d'USD en obligations convertibles afin de lever des fonds.
Le futur des bourses européennes s'annonçait quand à lui nettement morose, la nervosité étant palpable à l'orée de la révélation des chiffres de la croissance du bloc euro.
les options sur l'EURO STOXX 50 prévoyaient une baisse de 0.6%, celles sur le CAC 40 français l'estimant à 0.5%, celles sur le DAX 30 allemand à 0.% et sur le FTSE 100 britannique à 0.6% également.
Les autorités de la zone euro comptaient dévoiler aujourd'hui son évolution des prix à la consommation, ainsi que l'évaluation préliminaire de son produit intérieur brut du troisième trimestre, imitée en cela par l'Allemagne, la France et l'Italie.
Les Etats-Unis divulgueront ensuite une série de résultats, portant notamment sur les nouvelles inscriptions au chômage, l'inflation des prix au détail, les réserves pétrolières, ainsi que l'activité manufacturière des régions de New York et Philadelphie.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale, prononcera enfin un discours, et ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur le cap que prendra la politique monétaire à l'avenir.