par Louise Rasmussen et Tom Little
COPENHAGUE (Reuters) - L'ancienne Bourse de Copenhague, l'un des bâtiments les plus connus de la capitale danoise, était en flammes mardi, l'incendie ayant provoqué l'effondrement de sa célèbre flèche en spirale.
Le bâtiment de style Renaissance hollandaise du XVIIe siècle n'abrite plus la Bourse danoise mais sert de siège à la Chambre de commerce.
Des employés de la Chambre de commerce, des secouristes et même des passants ont été vus en train de transporter de grands tableaux hors du bâtiment afin de les sauver des flammes.
"Nous sauvons tout ce que nous pouvons", a déclaré à la presse Jakob Vedsted Andersen, chef des pompiers de Copenhague.
Le bâtiment historique, principalement connu pour sa flèche en forme de spirale où s'enroulent les queues de quatre dragons, était en cours de rénovation lorsque l'incendie s'est déclaré.
Des parties du toit se sont effondrées et le feu s'est propagé à plusieurs étages du bâtiment, a déclaré Jakob Vedsted Andersen.
Quelque 120 personnes s'efforçaient de circonscrire l'incendie, mais seulement 40% de celui-ci était maîtrisé, a-t-il ajouté.
Aucun blessé n'a été signalé dans l'immédiat, a indiqué la police. La cause de l'incendie n'a pas été précisée.
La scène rappelle celle de l'incendie qui a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris en 2019.
"Des images horribles de la Bourse. C'est vraiment triste. Un bâtiment emblématique qui signifie beaucoup pour nous tous (...) Notre propre moment Notre-Dame", a écrit le ministre de la Défense Troels Lund Poulsen sur X.
"400 ans d'héritage culturel danois en flammes", a déploré de son côté le ministre de la Culture Jakob Engel-Schmidt sur X.
Les échafaudages qui entourent le bâtiment ont compliqué la tâche des services d'urgence pour atteindre les flammes, a indiqué le service des pompiers de Copenhague, ajoutant que le toit en cuivre conservait la chaleur.
Le ministère danois des Finances, situé à proximité, a été évacué en raison de l'incendie, a indiqué la police.
(Reportage Tom Little, Louise Breusch Rasmussen et Stine Jacobsen, Blandine Hénault pour la version française, édité par Zhifan Liu)