Marché: l'euro stable ferme face au dollar avant la Fed

Mercredi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne restait relativement stable face au dollar avant l'issue de la réunion de la Fed, en grappillant 0,14% à 1,1263 dollar.

Les mouvements sont plus marqués contre le yen (+ 0,59% à 139,60), le sterling (- 0,47% à 0,7153) et le franc suisse (- 0,26% à 1,0459).

'Ce soir (après Bourse), les regards seront braqués du côté de la Fed', prévient Barclays (LONDON:BARC) Bourse, et sur le comité de politique monétaire (FOMC) de deux jours qui sera suivi d'une conférence de presse animée par Janet Yellen. La banque centrale américaine 'devrait confirmer qu'une hausse des taux directeurs est probable en fin d'année (dès septembre?), tout en restant prudente sur l'évolution de la conjoncture économique'.

Même son de cloche chez Aurel BGC : “il est clairement peu probable qu'un changement de politique monétaire soit adopté. Les paragraphes sur la politique monétaire devraient connaître peu de changement.”

Les prochains FOMC de la Fed sont prévus les 28-29 juillet, et les16-17 septembre.

Autre sujet brûlant : les négociations avec la Grèce, alors que doit se tenir jeudi après-midi, à ce propos, une réunion des ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe).

“Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a déclaré mardi qu'Athènes voulait conclure avec ses créanciers un accord viable et durable. Mais cet accord passe par une restructuration de la dette grecque. Or, selon lui, il existe un désaccord sur ce sujet entre les institutions européennes (pas de restructuration) et le FMI (qui désire une restructuration). Toutefois, il a aussi critiqué la position du FMI, qualifié de ' responsable criminel ' de la situation actuelle en Grèce”, résume Aurel BGC.

Barclays Bourse ajoute que l'hypothèse d'une sortie de la Grèce de la zone euro n'est pas son scénario central, car elle risquerait de créer une nouvelle crise de confiance dans la zone euro, ce qui devrait inciter les créanciers à faire 'le maximum pour éviter une sortie de piste'.

'Cependant, la question est de savoir si Syriza ne souhaite pas finalement sortir de la zone euro', nuancent les courtiers, qui préfère donc 'patienter encore jusqu'à demain soir avant de trancher en reprenant une attitude plus agressive' sur les actions en Europe.

En attendant ces rendez-vous, les cambistes ont pris connaissance d'une confirmation de l'inflation annuelle à +0,3% dans la zone euro en mai, ainsi que d'un nouveau recul des chiffres du chômage au Royaume-Uni.


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