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Les agriculteurs bloquent des platesformes de la distribution

Publié le 01/01/2001 01:00
Mis à jour le 12/06/2009 00:25
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Quelque 7.000 agriculteurs, selon la FNSEA, bloquaient jeudi soir près d'une quarantaine de plateformes d'approvisionnement des grandes surfaces sur toute la France pour dénoncer les marges de la grande distribution, un mouvement qui, dans la soirée, a pris plus d'ampleur que prévu initialement.

Le mouvement de protestation, enclenché depuis plusieurs jours dans le Grand Ouest à l'initiative d'éleveurs en colère ayant devancé le mot d'ordre de la FNSEA, s'est élargi à toutes les régions, sauf l'Ile-de-France et notamment Rungis.

Vendredi, les agriculteurs prévoient de bloquer deux nouvelles plateformes.

La mobilisation est plus importante que prévu. La FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles), à l'origine du mouvement, avait évoqué dans un premier temps une petite trentaine de plateformes logistiques, soit environ la moitié des bases présentes sur le territoire.

Dans la journée, le syndicat agricole avait décidé la poursuite du mouvement en dépit d'un geste du gouvernement.

Les agriculteurs sont "en train d'être entendus par le gouvernement", mais ne vont pas lever dans l'immédiat le blocage des platesformes, a dit Jean-Michel Lemétayer, président de la FNSEA.

M. Lemétayer réagissait à une déclaration du ministre de l'Agriculture, Michel Barnier, assurant que le gouvernement était disposé à envoyer des inspecteurs du ministère des Finances dans les grandes surfaces ne jouant pas "le jeu de la transparence" sur les marges des produits agricoles.

"Nous attendons de voir que c'est bien l'ensemble des membres du gouvernement" concernés par ce dossier "qui va se mettre en oeuvre", a averti M. Lemétayer.

En bloquant les plateformes d'approvisionnement de la grande distribution, le syndicat agricole veut dénoncer les marges réalisées par les grandes surfaces.

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Jeudi soir, la mobilisation en Bretagne restait la plus importante. Depuis la signature la semaine dernière d'un accord sur le prix du lait jugé très insuffisant, les éleveurs ont multiplié les actions sur le terrain.

Ils ont été rejoints par d'autres agriculteurs dont les productions (porc, fruits et légumes...) connaissent aussi des difficultés.

Au fil de la journée, après les Côtes d'Armor, le Morbihan, le Finistère, l'Ille-et-Vilaine, la Loire-Atlantique et le Maine-et-Loire, les blocages se sont étendus dans l'Oise, l'Eure et le Calvados.

La région Est est également entrée dans le mouvement. Après le Bas-Rhin, le Haut-Rhin et la Meuse, la Franche-Comté s'est jointe à la protestation.

Dans le Sud-Ouest, les agriculteurs se sont donné rendez-vous sur des plateformes à Saint-Paul-les-Dax (Landes) et à Saintes (Charente-Maritime).

En Midi-Pyrénées, près de 200 agriculteurs venus des huit départements de la région ont bloqué dans la soirée, dans le calme, les deux entrées de la plateforme des magasins Casino à Fenouillet, près de Toulouse.

"Il s'agit de leur rappeler que derrière les produits, il y a des producteurs", a dit à l'AFP Olivier Beaufils, producteur de lait en Haute-Garonne.

Les blocages, prévus pour 48 heures, devraient perturber les traditionnelles courses du samedi mais, selon la FNSEA, les consommateurs "comprennent les paysans".

"Il n'y a aucun souci majeur", a assuré jeudi soir la FNSEA qui a indiqué ne pas avoir "d'informations sur la présence de forces de police".

Les agriculteurs sont installés pour la nuit et la relève avec de nouveaux manifestants devrait intervenir vers 6hOO du matin.

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