Les économistes Royce Mendes et Tiago Figueiredo du Mouvement Desjardins ont suggéré aujourd'hui que la Banque du Canada pourrait commencer à réduire les taux d'intérêt au deuxième trimestre de 2024, à condition que le taux de chômage atteigne environ 6,5 % et que l'inflation se stabilise à 3 % ou moins. Ce point de vue intervient alors que le taux d'inflation d'octobre a chuté à 3,1 %, en partie grâce à la baisse des prix de l'essence, comme l'a révélé Statistique Canada mardi.
Le taux directeur de la banque centrale est actuellement à son plus haut niveau depuis 20 ans, soit 5 %, les difficultés d'approvisionnement du marché du logement étant un facteur important de l'inflation globale. Bien que la cible standard de la Banque du Canada pour l'inflation soit de 2 %, ces problèmes de logement pourraient entraîner un ajustement plus rapide du taux. Selon les prévisions de Desjardins, l'inflation devrait poursuivre sa trajectoire descendante et s'aligner sur la cible de la banque centrale vers 2025.
Le rapport entre le nombre de logements vacants et le nombre de chômeurs est une mesure essentielle qui influe sur l'évolution future des taux d'intérêt. Cet indicateur a légèrement dépassé son niveau pré-pandémique de 0,5 et devrait continuer à baisser à mesure que les offres d'emploi diminuent et que les taux de chômage augmentent. Compte tenu de ces signaux économiques, et notamment des problèmes persistants d'offre de logements, la Banque du Canada pourrait ne pas attendre un retour complet à son objectif d'inflation conventionnel avant d'assouplir sa politique monétaire.
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