Obtenir 40% de réduction
💰 Obtenez des infos premium sur les portefeuilles des milliardaires avec l'outil 13F InvestingProCopier actions

Pas de retour sans aller, une pratique des compagnies aériennes sur la sellette

Publié le 10/12/2018 18:56
Mis à jour le 10/12/2018 19:02
A l'éoroport de Roissy Charles de Gaulle, au nord de Paris, le 8 juin 2018 (Photo STEPHANE DE SAKUTIN. AFP)

Plusieurs associations européennes de consommateurs ont lancé lundi des actions coordonnées pour dénoncer la clause de "no show" des compagnies aériennes, qui empêche un usager de poursuivre son itinéraire s'il n'en a pas utilisé la première partie.

"La clause de +no show+ est tout simplement injuste. Le passager a payé pour les billets et s'attend à pouvoir les utiliser. Vous pourriez avoir raté votre vol aller, ou avoir trouvé un meilleur moyen de vous rendre à un point B, il n'y a pas d'excuses pour les compagnies aériennes d'annuler le reste de votre billet", dénonce Monique Goyens, directrice générale du Bureau européen des consommateurs (BEUC), dans un communiqué publié lundi.

Le BEUC, qui regroupe plusieurs associations nationales de défense des consommateurs, a lui-même envoyé une lettre à la Commission européenne pour lui demander d'interdire cette pratique.

Deux organisations, aux Pays-Bas et en Grèce, ont annoncé un recours en justice contre la compagnie néerlandaise KLM, rapporte notamment le BEUC. L'association de consommateurs Which? a de son côté envoyé des courriers préalables à une action similaire pour demander à Air France (PA:AIRF), KLM, Swiss, Qatar, Emirates, BA, Virgin Atlantic, Flybe et Singapore Airlines de cesser de l'utiliser.

La clause de non-présentation, "obscure et noyée dans les termes et conditions" selon le BEUC, permet à une compagnie aérienne de refuser l'embarquement à un usager qui n'a pas effectué une première partie de son voyage (une partie de l'itinéraire ou un vol aller), quelle qu'en soit la raison.

Le BEUC donne par exemple le cas d'un Belge qui avait raté son vol aller pour New York car sa femme avait accouché le même jour. Ne pouvant pas changer son billet, il avait acheté un aller-simple à une date ultérieure. Au moment de prendre son vol retour, la compagnie a exigé un supplément de 2.000 euros pour le laisser embarquer.

Publicité tierce. Il ne s'agit pas d'une offre ou recommandation d'Investing.com. Lisez l'avertissement ici ou supprimez les pubs .

Derniers commentaires

Installez nos applications
Divulgation des risques: Négocier des instruments financiers et/ou des crypto-monnaies implique des risques élevés, notamment le risque de perdre tout ou partie de votre investissement, et cela pourrait ne pas convenir à tous les investisseurs. Les prix des crypto-monnaies sont extrêmement volatils et peuvent être affectés par des facteurs externes tels que des événements financiers, réglementaires ou politiques. La négociation sur marge augmente les risques financiers.
Avant de décider de négocier des instruments financiers ou des crypto-monnaies, vous devez être pleinement informé des risques et des frais associés aux transactions sur les marchés financiers, examiner attentivement vos objectifs de placement, votre niveau d'expérience et votre tolérance pour le risque, et faire appel à des professionnels si nécessaire.
Fusion Media tient à vous rappeler que les données contenues sur ce site Web ne sont pas nécessairement en temps réel ni précises. Les données et les prix sur affichés sur le site Web ne sont pas nécessairement fournis par un marché ou une bourse, mais peuvent être fournis par des teneurs de marché. Par conséquent, les prix peuvent ne pas être exacts et peuvent différer des prix réels sur un marché donné, ce qui signifie que les prix sont indicatifs et non appropriés à des fins de trading. Fusion Media et les fournisseurs de données contenues sur ce site Web ne sauraient être tenus responsables des pertes ou des dommages résultant de vos transactions ou de votre confiance dans les informations contenues sur ce site.
Il est interdit d'utiliser, de stocker, de reproduire, d'afficher, de modifier, de transmettre ou de distribuer les données de ce site Web sans l'autorisation écrite préalable de Fusion Media et/ou du fournisseur de données. Tous les droits de propriété intellectuelle sont réservés par les fournisseurs et/ou la plateforme d’échange fournissant les données contenues sur ce site.
Fusion Media peut être rémunéré par les annonceurs qui apparaissent sur le site Web, en fonction de votre interaction avec les annonces ou les annonceurs.
La version anglaise de ce document est celle qui s'impose et qui prévaudra en cas de différence entre la version anglaise et la version française.
© 2007-2024 - Fusion Media Ltd Tous droits réservés