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Or - Prévisions hebdomadaires du 4 au 8 juin 2012

Publié le 03/06/2012 12:01
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Investing.com - Les options sur l'or se sont envolées vendredi de près de 4% pour se hisser sur un piédestal des trois dernières semaines, les résultats mensuels médiocres de l'emploi des Etats-Unis alimentant les rumeurs de nouvelles injections de capitaux de la part de la Réserve Fédérale.

Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour août se sont échangés à 1 625.65 USD de l'once à la clôture des échanges hebdomadaires.

Ils avaient précédement culminé à 1 631.25 USD, leur meilleur cours depuis le 8 mai, après avoir touché le fond le 30 à 1 532.55 USD.

La semaine les aura vus reprendre 3.05%, réalisant leur progression la plus fulgurante depuis fin janvier.

Leurs chances étaient grandes de trouver du soutien à 1 532.55 USD, leur plancher de mercredi, et de rencontrer de la résistance à court terme à 1 639.05, leur plafond déjà évoqué.

Les cours ont en effet réalisé leur bond journalier le plus important des trois années écoulées en fin de semaine, après que le département d'état au travail des Etats-Unis ait révélé que seuls 69 000 postes avaient été créés en mai, leur performance la plus faible de l'année, nettement inférieure aux 150 000 espérés.

Le taux de chômage s'est quand à lui élevé sans crier gare depuis 8.1 vers 8.2%, augmentant pour la première fois en onze mois.

Le nombre des nouveaux emplois d'avril s'est ainsi situé à 77 000 contre 115 000 évalués au préalable, tandis que celui des salariés de mars passait d'une estimation préliminaire à 154 000 vers 143 000.

Il avait d'autre part été montré que l'activité des usines nationales avait ralenti en mai, l'indice manufacturier de l'institut de gestion des approvisionnements glissant de 54.8 vers 53.5, alors qu'une diminution jusqu'à 53.9 était déjà redoutée.

Le département d'état au commerce avait déjà avoué jeudi que l'économie nationale avait connu au cours des trois premiers mois de l'année une croissance au-dessous des attentes, les dépenses des consommateurs se trouvant également révisées vers le bas.

Le produit intérieur brut du pays a ainsi progressé à un taux annualisé de 1.9% après ajustement, au lieu des 2.2% pressentis.

Ces résultats ont ravivé l'angoisse d'une perte de vitesse de la relance du pays, qui pourrait entraîner une troisième série d'assouplissements quantitatifs en provenance de la banque centrale américaine.

Les acteurs du marché aurifère surveilleront de près les résultats du second trimestre afin de tenter d'y glaner des indices qui pourraient préfigurer une nouvelle série d'assouplissements monétaires de la part de la Réserve Fédérale, qui pourrait mettre à mal l'étalon américain et redonner un coup de fouet au métal précieux.

Ceux-ci ont été un des facteurs prépondérants de la hausse des cours, le maintien des taux d'intérêts et des frais d'emprunt bas rendant le métal jaune plus attractif que les investissements à intérêts ou dividendes, tels que les obligations ou les actions.

Elle a atteint les 15% en début d'année, pour culminer à 1 790 USD aprrès que la Réserve Fédérale ait déclaré en janvier qu'elle maintiendrait au moins jusqu'en fin 2014 son taux directeur aux abords de zéro, tout en laissant entendre qu'elle pourrait de nouveau procéder à des acquisitions d'actifs.

Les prix sont toutefois retombés de près de 9% depuis la fin février, sur fond d'angoisse d'une aggravation de la crise de la dette de la zone euro, alimentant la demande pour la contrepartie qu'est le billet vert.

Ils se trouvaient effectivement en léger recul avant la publication de ces informations américaines, l'euro se maintenant aux abords d'un creux de deux ans par rapport à l'étalon américain.

La monnaie unique s'était trouvée tirée toute la semaine vers le bas par la crainte que son taux d'emprunt presque insoutenable à long terme de l'Espagne ne la pousse à recourir à une bouée de sauvetage internationale afin de renflouer son secteur bancaire en pleine déconfiture.

La peur s'était encore intensifiée d'un cran ces derniers jours, après que Bankia, quatrième plus gros établissement financier du pays, ait avoué la semaine passée avoir besoin de 19 milliards d'euros d'aides de l'état afin de se prémunir contre ses prêts indésirables.

Le spectre de plus en plus menaçant d'un possible départ grec hors de la zone euro a encore accentué cette tendance, l'hypothèse ayant été confortée depuis le début du mois dernier, lorsque les formations politiques opposées au plan de rigueur ont privé les autres de la majorité absolue dans les urnes, entraînant de nouvelles élections prévues pour le 17 juin.

Bien que les périodes d'incertitudes économiques stimulent généralement l'attrait de l'or en tant que valeur refuge, la crise de la dette de la zone euro n'a guère eu d'influence positive sur lui au cours des derniers mois.

L'affaiblissement de l'euro et la vigueur de la monnaie des Etats-Unis lui ont plutôt nui, ses évolutions se calquant sur celles des actifs risqués depuis son pic historique à 1 920 USD de septembre dernier.

Le métal jaune a ainsi perdu son attrait en tant que refuge par rapport à la monnaie des Etats-Unis mais aussi aux bons du trésor américains et allemands, le renforcement de cette dernière ayant tendance à le rendre moins avantageux pour les détenteurs d'autres devises.

Il était aussi à signaler qu'un volume important d'achats techniques avait eu lieu, ainsi que des couvertures de positions courtes, amplifiant l'ascension de la dernière demi-heure d'échanges hebdomadaire.

Un renforcement suite à un graphique en triple creux semblait être à l'ordre du jour, après que les prix ne soient pas tombés jeudi sous leur seuil de soutien des alentours de 1 530 USD, constituant la troisième fois en dix sessions qu'il n'était pas franchi, poussant les opérateurs à l'affût de bonnes affaires et peu enclins à parier sur une poursuite de la descente à prendre position.

Les futures sur l'argent pour juillet ont par ailleurs limité les dégâts à 0.38% pour descendre à 28.47 USD de l'once, ayant rattrapé 2.6% le dernier jour, sur les pas décidés de l'or.

Celles sur le cuivre à échéance identique ont quand à elles plongé de 4.1% pour se retrouver à 3.318 USD la livre dans le même temps, ayant plongé jusqu'à 3.3 USD vendredi matin, leur valeur la plus faible depuis le 20 décembre 2011.

Elles ont perdu pied en raison de la persistance des angoisses liées à la crise de la dette de la zone euro, ainsi qu'à l'épouvantail d'un "atterrissage en catastrophe" de la Chine.

La mauvaise santé de l'emploi de la première économie de la planète, ainsi que les faibles résultats manufacturiers chinois et européens venaient encore préciser la menace d'un essoufflement de la croissance mondiale.

L'Europe en est en effet la seconde consommatrice mondiale pour ses industries, les cours reflétant la confiance accordée au bloc euro par les investisseurs, tandis que la Chine se trouvant en tête avec près de 40% des besoins de l'année dernière.

Les observateurs auront la semaine prochaine les yeux rivés la décision de mercredi portant sur les taux d'intérêt de la part de la Banque Centrale Européenne.

Il ne faudra pas non plus négliger le rapport sur les perspectives économiques rendu jeudi par Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, qui pourrait receler des indices sur la volonté de cette dernière de procéder à de nouveaux apports de liquidités.


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