Hier soir, la bourse de New York a marqué une pause après son envolée de vendredi, un brin attentiste avant des réunions de politique monétaire de la FED et de la BCE:
- A la clôture, le Dow Jones Industrial a cédé 0,02% à 13.073,01 points, et le Nasdaq, 0,41% à 2945,84 points. L'indice S&P 500 a perdu 0,05% à 1385,30 points.
Après avoir clôturé au-delà des 13.000 points vendredi pour la première fois depuis début mai grâce à l'enthousiasme suscité par les dirigeants européens, la place new-yorkaise manifestait ses doutes quant à la capacité de la zone euro à enrayer sa crise de la dette. Mais ce n'était pas une forte baisse, ce marché est sans direction réelle, et sans grand volume, certains donneurs d’ordre étant déjà en vacances… Pour une fois, le marché représente l'état d'esprit des investisseurs: il n'y a pas de grande raison de parier à la hausse, du point de vue des statistiques économiques comme de celui des résultats d'entreprise, mais l'espoir d'une intervention des banques centrales américaine, et surtout européenne, l'empêche de baisser. Le marché a fait ainsi peu de cas des déclarations de confiance dans les efforts de la zone euro pour se réformer. Il est resté en revanche focalisé sur des réunions de politique monétaire de la Fed mercredi et de la Banque centrale européenne jeudi. Du côté des valeurs, le géant Apple s'est adjugé 1,69% à 595,03 $, alors que de nouvelles rumeurs bruissaient sur la sortie d'une cinquième version de l’iPhone en septembre.
Tokyo continue sur sa lancée grâce aux bons résultats de ses fleurons
Ce matin, la bourse de Tokyo a terminé la séance en hausse de 0,69%, sur fond d'espoir d'un renforcement de la reprise économique après la publication par les grands groupes nippons de bons résultats dans l'ensemble.
- A la clôture, l'indice Nikkei 225 a grimpé de 59,62 points à 8695,06 points. L'activité a été assez faible, avec 1,76 milliard d'actions échangées sur le marché.
La place financière japonaise avait commencé la séance en territoire négatif, victime de la prudence ambiante avant les réunions de politique monétaire des banques centrales américaine (Fed), et européenne (BCE). Mais la tendance s'est inversée grâce à l'anticipation d'annonce de performances trimestrielles positives de la part des groupes électroniques japonais notamment. Etant donné que les actions ont été survendues ces derniers temps, les investisseurs sont en train de couvrir leur positions « short » (vendeuse). Hitachi a gagné 1,97% après avoir dégagé un bénéfice net de 7 milliards de yens (70 millions d'euros) sur le premier trimestre de son exercice, soit une hausse de plus de 139%.
La bourse de Paris en attente des réunions de banques centrales
Ce mardi matin, la bourse de Paris était en légère baisse, prudente avant plusieurs décisions de politique monétaire dont celles de la FED mercredi et de la BCE jeudi.
- A 10h10 le CAC 40 perdait 0,34% à 3309,57 points.
Le marché a envie de rester à l'achat, porté par l'idée que la BCE va combler ses attentes en annonçant des mesures fortes même si on s'aperçoit qu'il y a toujours des divergences au sein même de l'institut monétaire. Les opérateurs restent aussi attentistes alors que s'ouvre ce mardi la réunion du comité de politique monétaire de la Fed. Les analystes restent convaincus que la FED ne fera pas le choix d'un nouveau programme d'assouplissement monétaire. Il est plus probable qu'elle tente d'affiner son pilotage pour pousser les banques à prêter de nouveau notamment dans le secteur immobilier. En zone euro, les éventuelles déclarations de responsables européens seront le principal catalyseur pour le marché actions. A ce titre, les opérateurs suivront la rencontre à Paris entre le Premier ministre italien, Mario Monti, et le président français François Hollande. La situation en Espagne restera au centre des attentions. Le déficit de l'Etat ibérique est d'environ 4% du produit intérieur brut (PIB) fin juin, ce qui place Madrid sur la bonne voie pour tenir son objectif global pour l'année, selon le gouvernement. Mais les difficultés du secteur financier du pays se confirment…. Le secteur bancaire pâtissait des mauvais résultats de l'espagnole BBVA. Crédit Agricole reculait de 3,27%, BNP Paribas de 1,91% et Société Générale de 1,87%.