Le statu quo de l’OPEP a entrainé une série de déflagrations sur l’ensemble des places financières et a éclipsé les quelques bonnes nouvelles qui sont tombées sur le plan macroéconomique, comme la croissance japonaise ou celle de l’Union monétaire. Les contre-performances des secteurs minier et pétrolier pèsent sur la cotation. Les dégringolades de CGG (PA:GEPH), dont le titre a perdu près de 45% depuis le début de l’année, d’Anglo American (L:AAL) ou encore de Glencore (L:GLEN) attisent l’aversion au risque sur les marchés. Pas de rallye de fin d’année sur le CAC 40 et les autres indices mondiaux pour le moment. Celui-ci pourrait d’ailleurs être contrecarré par le relèvement certain des taux de la FED la semaine prochaine. Une première depuis la crise des subprimes. Le marché manque clairement de catalyseurs pour renouer avec une hausse durable.