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Les risques politiques en Europe et la prudence de Mario Draghi font

Publié le 10/02/2013 09:54
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Les risques politiques en Europe et la prudence de Mario Draghi font plier l'euro et les indices

Marchés actions :
Les bourses asiatiques clôturent à la hausse pour les indices chinois et à la baisse pour l’indice japonais. Le Hang Seng HK Composite Index et le SSE Composite terminent en hausse respective de 0.24% et de 0.57%. En effet, les bourses chinoises ont été portées par l’indice chinois PMI Services HSBC plus élevé que précédemment à 54.0 contre 51.7, ainsi que par les bons chiffres du commerce chinois : la balance commerciale chinoise a affiché une hausse à 29.20B contre un consensus qui tablait sur un niveau moins important à 22.00B. Par ailleurs, l’indice de Tokyo, le Nikkei 225 encaisse une perte de 1.80% sur la journée et termine la séance au-dessus des 11 000 points à 11 153.16 points, plombé par l’annonce du gouverneur de la Banque du Japon, qui quittera ses fonctions trois semaines avant la date convenue .

Les bourses européennes fluctuent exclusivement dans le vert en cette fin de matinée après deux séances consécutives de forte baisse. Cette hausse sans grande conviction est à mettre au crédit de bons indicateurs chinois et d'un rebond technique après les pertes engendrées cette semaine. Pour rappel, les marchés vacillaient en début de semaine sur fond de tension politique en Espagne et en Italie. La situation fragile de Mariano Rajoy et les élections en fin de mois en Italie font remonter la tension en Europe. En fin de semaine, c'est au tour de la BCE et de son Président, Marion Draghi, de capter l'attention des investisseurs. Ce dernier, lors de sa conférence de presse ce jeudi, a une nouvelle fois opté pour un statu quo, laissant son principal taux directeur inchangé depuis le mois de Juillet 2012, à 0.75%, sans surprise dans un contexte de stabilisation économique et financière de la Zone Euro. Cependant, son discours a été moins positif que celui du mois de Janvier. Il a en effet souligné que les indicateurs d’activité suggéraient encore des signes de faiblesse en Europe et s'est ainsi montré pessimiste quant aux prochains chiffres de la croissance.

Ce matin, l’indice de Paris repart en timide hausse et gagne à la mi journée 0.55% à 3 620.55 points. En tête du classement le titre Crédit Agricole qui gagne 4.15% à 7.15 euros, soit une hausse de 17.67% en rythme annuel, et en dernière position, Renault accuse le coup, perd 1.71% depuis l’ouverture du marché et cote à présent aux encablures des 43.36 euros. L’indice parisien perd cependant sur cette semaine de cotation 4.06% après avoir atteint un plus haut à 3 778.06 point Lundi dernier. Le Dax reprend du terrain en cette fin de semaine et engrange une hausse de 0.24% à 7 609.31 points mais perd cependant 2.94% sur la semaine. Le Footsie progresse également gagnant 0.47% depuis l’ouverture du marché et se négocie autour des 6 257.75 points. De l’autre côté de l’Atlantique, les bourses américaines ont clôturé plutôt en baisse hier soir, affectées par la publication du chiffre des demandes d’allocations-chômage, moins bon que prévu à 366 000 contre un consensus à 360 000, mais cependant meilleur que le précédent à 368 0000. Les investisseurs attendent aujourd’hui le chiffre de la balance commerciale des Etats-Unis à 14 heures 30, attendu à -46.0B contre un précédent à -48.7B.

Forex :
Cette semaine, la monnaie des 17 affiche une forte correction face à ses principales contreparties comme le dollar, la livre sterling et le yen. La surévaluation de l’euro n’a pas fait long feu cette semaine au vue des principales annonces et évènements en Europe. En effet, un nouveau mouvement de défiance envers l’Espagne et l’Italie s’est amorcé cette semaine. En Espagne, le chef du gouvernement Espagnol, Mariano Rajoy, se trouve pris dans un scandale de corruption, mettant à mal la crédibilité de son action et de son gouvernement. Cela s’est traduit par une sanction immédiate des marchés avec des taux espagnols à 10 ans passés à 5,4% contre 5,15%, à la fin du mois janvier.

Du côté italien, les sondages sur les futures élections législatives donnent le parti de l’ancien premier ministre, Silvio Berlusconi, en tête ce qui ne rassure pas les marchés, plus favorables au retour aux affaires de Mario Monti et de sa politique de réforme structurelle de l’économie italienne. En outre, le sommet à Bruxelles a démarré aujourd’hui pour voter le budget 2014-2020 de la Zone Euro. Les divergences entre les pays sont encore importantes et les conditions pour un accord ne sont pas réunies selon le président de l’Etat Français, François Hollande. Dans ce contexte, le président de la banque centrale européenne, Mario Draghi, s’est exprimé hier. Comme attendu, la BCE a laissé inchangé son taux directeur à 0,75% dans un contexte économique difficile. Le président de la BCE a ensuite tenu un discours consensuel mais peu encourageant sur les perspectives de la zone euro. En effet, les pays de la Zone Euro perdent beaucoup en compétitivité, les autres devises étant orientés à la baisse grâce à des actions des banques centrales comme la FED, la Bank Of England ou encore la Bank of Japan. Il a en revanche écarté toute idée de manipulation des cours de change de la part des autorités monétaires japonaises et américaines. Selon lui, l’appréciation récente de l’euro face à ses devises de contrepartie, n’est autre que le signe d’un retour de la confiance des opérateurs pour l’Europe. Les cambistes semblent avoir pris le contre-pied de cette annonce au vue de la correction de l’euro par rapport à ses principales contreparties.

La paire EUR/USD a perdu près de 300 pips sur la semaine avec un plus haut à 1,3659 lundi pour rebondir sur les 1,3370 après le discours de M. Draghi, soit une baisse de 2,03% sur la semaine. La paire se stabilise sur les 1,34 avec un prochain objectif de résistance à court terme sur les 1,3449 et 1,3385 en support. La tendance haussière sur l’euro long terme est pour autant toujours d’actualité si les banques centrales américaines, japonaises et britanniques continuent leurs actions sur les marchés des changes. Même conclusion pour le cross EUR/GBP qui perd 2,29% sur la semaine avec un consolidation autour des 0,85 pound pour un euro. Face à la monnaie unique, le yen se reprend également avec une baisse de l'EUR/JPY de 3,16% sur la semaine, et s’établit ce vendredi sur les 124 yens pour un euro. Du côté du billet vert, le dollar est stable face à ses contreparties. Les chiffres décevants mais stables des demandes d’emplois (366 000 contre 360 000 attendues) n’ont pas apporté de réelles tendances. Le Loonie (USD/CAD) gagne 0.06% à 0,9972 CAD pour un USD, l’USD/JPY perd 0,10% à 92,43 yens pour un USD et le dollar australien s’apprécie de 0,26% à 1,0341 USD pour un dollar australien.

Matières premières :
Sur le front des matières premières, la semaine a été assez mouvementée, notamment en ce qui concerne le pétrole. En effet, l’or noir a connu une semaine assez difficile, en accord avec l’évolution des marchés actions, mettant ainsi fin à huit semaines de hausse consécutives. Ce retournement de tendance est principalement dû à la réappréciation relativement forte du dollar par rapport à la monnaie unique cette semaine. En outre, de manière générale, une appréciation du dollar rend beaucoup moins attractif l’achat de matières premières cotant en cette devise.

Toutes les annonces macro-économiques publiées cette semaine, et témoignant d’une amélioration de la situation économique et des perspectives de croissance en Europe et aux Etats-Unis n’auront donc pas suffi à soutenir les cours de l’or noir. Nous retiendrons également la publication des stocks de Brut aux Etats-Unis hier par l’Agence américaine d’Information sur l’Energie, en progression de 2,62 millions de barils, à 371,69 millions la semaine dernière, et ayant ainsi fortement pesé sur la tendance en cette fin de semaine. Parallèlement à cela, des tensions géopolitiques au sein de certaines zones pétrolifères, notamment en Egypte, en Syrie et en Iran, permettent au baril de ne trop baisser suite au renchérissement du dollar. Ainsi, sur l’ensemble de la semaine, le contrat Future Light Sweet Crude d’échéance Mars 2013 abandonnait 1,82%, traitant à l’heure actuelle aux encablures des 95,91 dollars le baril.

Du côté du métal jaune, tendance est quasi-atone cette semaine, même si l’on pouvait penser que la publication d’une batterie d’annonces macro-économiques encourageantes quant à la reprise économique mondiale laisserait présager un désintéressement de la part des investisseurs envers le métal jaune, et donc une dépréciation de ce dernier. Mais l’évolution erratique des marchés actions cette semaine a pris le dessus, confirmant ainsi le statut de valeur refuge de l’or en cas d’incertitude sur les marchés. Ainsi, sur l’ensemble de la semaine, l’or engrange pour le moment 0,15% et s’échange à 1 670 dollars l’once. Face à sa contrepartie euro, l’or a connu la même tendance mais beaucoup plus marquée. Ainsi, à la mi-séance, l’or progresse de quasiment 2% sur la semaine face à la devise européenne, se traitant aux encablures des 1 245 euros l’once.


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