MARCHÉS ACTIONS
Les principales places européennes ont grappillé du terrain hier suite à la publication de résultats trimestriels satisfaisants, tandis que Wall Street a clôturé de façon plus mitigée. Le CAC 40 s’est adjugé 0.58% à 5 046.42 points, le Dax 0.40% à 11 257.15 points et le Footsie 0.57% à 6 668.87 points. La publication du PIB aux Etats-Unis a laissé les investisseurs indécis. En effet, la croissance du deuxième trimestre est en hausse de 0.6% par rapport au premier trimestre à 2.3%. Cependant ce chiffre reste en dessous des attentes des analystes qui tablaient sur une hausse de 2.6%. Cette publication va dans le sens des récents propos de la FED qui voit une amélioration de l’économie. La FED n’a en revanche pas donné d’indications complémentaires sur la prochaine hausse des taux. Le S&P500 a clôturé proche de la neutralité après avoir grappillé 0.06 points à 2 108.63 points, le Dow Jones a légèrement reculé de 0.03% à 17 745.98 points tandis que le Nasdaq a glané 0.33% à 5 128.78 points.
Du côté du feuilleton grec, le FMI a indiqué que sa participation n’était pas encore acquise et qu’aucun engagement n’avait été pris vis-à-vis des membres de l’Eurogroupe. En plus d’un paquet de réformes que doit encore accepter Athènes, le FMI souhaite que les européens se penchent sur un allégement « important » de la dette grecque.
La Bourse de Tokyo a gagné 0.3% à 20 585.24 points ce matin et termine donc ce mois de juillet sur un gain de 1.73% (soit 17.96% depuis le début de l’année). Les investisseurs se sont montrés globalement prudents avant la suite de la publication des résultats. Les principales bourses européennes sont attendues en légère hausse.
FOREX
La parité EUR/USD se négociait hier sur des niveaux assez proches des 1.09$, perdant plus de 0.65% sur la journée. En effet, la publication du PIB trimestriel aux Etats-Unis a porté le billet vert à la hausse face à l’ensemble de ses contreparties : le PIB américain est ressorti en légère baisse par rapport au consensus à 2.3% contre 2.6% prévu mais fortement en hausse par rapport au chiffre précédent qui était à -0.2%. Ce matin, la paire phare du marché des devises cote aux encablures des 1.0946$, en hausse de 0.15%.
Aujourd’hui, la journée sera rythmée dans la matinée par des données importantes en zone euro : l’IPC annuel (indice des prix à la consommation), qui est attendu stable à 0.2%, de même que le taux de chômage à 11.1%. Dans l’après-midi, les investisseurs resteront dans l’attente du PIB mensuel au Canada, prévu en hausse de 2 points de base, à 0.1% contre -0.1% précédemment, ce qui devrait renforcer la devise canadienne face à l’ensemble de ses principales contreparties. De l’autre côté de l’Atlantique, les cambistes suivront également l’indice PMI de Chicago attendu en hausse, ainsi que l’indice Michigan de confiance des consommateurs, également attendu en hausse.
Les paires en yen évoluent de manière mitigée, mais se maintiennent dans leur range. Le dollar contre le yen s’échange ce matin juste au-dessus du seuil des 124 yens à 124.13 yens, en baisse de 0.05%. L’euro quant à lui progresse face au yen à 135.94 yens à près de 9 heures, soit en hausse de 0.14%, après s’être déprécié sur la journée d’hier. La devise nippone reste relativement stable par rapport à ses contreparties, malgré un taux de chômage en hausse d’un point de base à 3.4% contre 3.3% attendu, mais rattrapée par un IPC national annuel en légère hausse à 0.1%.
MATIÈRES PREMIÈRES
Le rebond suite à la statistique des stocks de brut publié mercredi après-midi n’aura pas tenu très longtemps. Hier le pétrole a clôturé en légère baisse de 0,55% à 48,51$ avec une perte de 0,27$ sur la journée.
Ce matin, le pétrole chute assez sensiblement en début de matinée. Sur le New York Mercantile Exchange (NYMEX), le contrat future septembre « Light Sweet Crude » perd du terrain à -0,75% à 48,16$. A Londres, le Brent de la Mer du Nord sur l’Intercontinental Exchange (ICE), même échéance, est en baisse de 0,65% à 52,95$. La prime entre les deux barils s’élève à 4,79$.
La chute du pétrole se fait largement ressentir dans les publications semestrielles des entreprises du secteur. Shell qui a publié hier des résultats largement impactés par la faiblesse des cours du pétrole et l’importante baisse des explorations a décidé de supprimer 6 500 postes. De même, Vallourec, qui a publié ses résultats hier soir après séance, n’est pas épargné par la chute du baril.
Mercredi, le DoE a publié, les stocks de brut. Les réserves ont diminué de 4,2 millions de baril pour atteindre près de 460 millions de barils en stock. Les analystes tablaient quant à eux sur une hausse sur la semaine de près de 800 000 barils. Cette chute s’explique principalement par la baisse de la production de pétrole de brut de 145 000 barils par jour. Tant que les réserves ne baisseront pas sensiblement, le pétrole ne pourra pas rebondir durablement.
Les métaux précieux continuent leur chute. La dernière réunion de la Fed n’a pas apporté plus d’informations concernant le calendrier de relèvement des taux. Ce matin, l’once d’or est en baisse de 0,43% à 1 084$. L’argent se stabilise entre les 14,50$ en support et 15$ en résistance à 14,63$ en baisse de 0,45% ce matin.