Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Wall Street nous gratifie d’une nouvelle cascade de records historiques avec 27 730 pour le Dow Jones et 8 477 pour le Nasdaq (+0,85% environ), sans oublier 3 095 pour le S&P500 (+0,8%) et 8 260 pour le Nasdaq-100 (+0,85% également) qui franchit allègrement le cap des +30% cette année.
Ne cherchez pas, même dans un lointain passé (disons depuis 1929), en quelle année des indices auraient collectivement gagné +25 à +30% en 11 mois sur fond de contraction de la croissance mondiale et de guerre commerciale entre 2 géants planétaires.
Evidemment, cela ne s’est jamais produit… et pour cause, cela est toujours apparu impossible.
Les banques centrales démontrent pourtant qu’elles peuvent transcender les limites de l’impossible… et qu’elles peuvent tout !
Notamment en matière de subversion des lois de l’économie dite “de marché”: il n’y a plus en effet ni loi, ni marché, dans ce que nous observons depuis 5 semaines.
L’appétit pour le risque est alimenté par la conviction d’une toute prochaine signature d’un accord sino-américain de “phase 1” (les avis sur la date divergent largement puisque les anticipations vont du 16 novembre au 15 décembre).
Notons que le chômage américain est retombé vers des niveaux planchers aux Etats-Unis début novembre : le Département américain du Travail annonce une baisse de -8000 (à 211 000 nouveaux inscrits aux allocations chômage).
Le consensus tablait sur 215 000 inscriptions.