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Les indices actions proches de leur plus bas de l'année, l'euro dérive

Publié le 25/05/2012 16:02
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Marchés actions :

Cette semaine, les indices mondiaux affichent une variation presque nulle, l’allégement des tensions sur l’Europe contrebalançant les pertes effectuées en début de semaine. Profitant à la fois de la stabilisation de la crise de la dette européenne et de l’accélération de la reprise économique américaine, les marchés ont finalement réussi à rebondir après avoir frôlé des plus bas en plusieurs mois. En Asie, le ralentissement de la croissance chinoise est resté un élément très suivi par les places boursières. Après un début d’année en trombe, les marchés sont vite retournés à la prudence suite aux troubles au sein de la zone euro. Les places boursières sont retombées à leur valeur du début des années 80, un niveau idéal pour les gérants de portefeuilles audacieux ou positionnés sur le très long terme.

Le CAC40 a frôlé plusieurs fois la limite des 3 000 points un niveau symbolique en temps de crise. Deux fois cela, l’indice français a enfoncé ce seuil psychologique, lors de pics de stress particulièrement importants. Cela montre que les opérateurs attendent encore et toujours des informations et détails sur les stratégies et reformes de la zone euro, afin d’estimer quelles tournures prendront les évènements. En début de semaine, les résultats de la réunion informelle entre les dirigeants de la zone euro ont été particulièrement surveillés, l’avenir de l’Europe résidant dans la coopération de ses membres. Malgré un climat tendu entre les différentes économies de la zone euro, les dirigeants ont redoublé d’efforts pour montrer qu’ils favoriseraient au maximum la croissance au sein du vieux contient. Pourtant, les dissensions entre la France et l’Allemagne persistent sur certains sujets clés comme les eurobonds, le conseil d’hier n’ayant pas réussi à trancher sur cette question. Chaque déclaration est susceptible de faire varier profondément les cours : les actions européennes ont fortement chuté lorsque l’ancien premier ministre a déclaré que si la Grèce ne quittait pas la zone euro, il demeurait tout de même un risque alors qu’elles ont bondi lorsque Mario Monti a annoncé que l’Italie ferait son possible pour convaincre l’Allemagne d’adopter les eurobonds. A ce fractionnement politique viennent s’ajouter les difficultés macro-économiques de l’Union Européenne: outre les problèmes financières de plusieurs de ses membres, l’OCDE prévoit un recul de l’activité économique tandis que la confiance des consommateurs se maintient à un niveau très bas : -19,3 points contre -19,9 points le mois dernier. Le sentiment des affaires allemand (sondage IFO) a reculé à 106,9 points contre 109,9 points au mois d’Avril.

Enfin d’un point de vue technique, il y a à l’heure actuelle des investisseurs sur le long terme qui ont une stratégie qui s’entend au-delà des deux années à venir. Ces derniers cherchent des titres solides et défensifs qui ont atteint des niveaux historiquement bas afin de réduire les plus grands risques de baisse. Une reprise des marchés comme on l’a constaté à la fin de la bulle internet ou même de la crise des subprimes apporterait des rendements très intéressants compte tenu des prix actuels. L’intérêt des opérateurs est également attiré par les versements à venir des dividendes par les entreprises européennes. Certaines sont susceptibles de rechercher du rendement du côté des actions plutôt que sur les marchés obligataires, jugés relativement risqués. En variation hebdomadaire, le CAC 40 gagne 0,56%, le Dax 30 : 0,74%, le Footise : 0,95% et l'EuroStoxx 50 : 0,08%. Outre-Atlantique les marchés ont résisté à la situation européenne. Malgré un climat très incertain en zone euro, les indices américains se sont maintenus dans le vert profitant d’indicateurs économiques encourageants par rapport aux semaines précédentes. Les statistiques sont ressorties à des niveaux stables avec des résultats conformes aux attentes des analystes. Dans le climat actuel, ces chiffres ont été perçus comme positifs par les opérateurs. 

Ainsi, en rythme hebdomadaire, le Dow Jones avance de 1,30% sauvegardant le seuil des 12 500 points à 12 529,75 points tandis que le Nasdaq des valeurs technologiques gagne 2,18% à 2 839,38 points. Le S&P 500 plus large s’adjuge quant à lui 1,96% au-dessus des 1 300 points à 1 320,68 points. Les investisseurs restent hésitants face à la situation en Europe, cette indécision se ressent par des pressions vendeuses fortes et des acheteurs timorés. Les marchés ont salué cette semaine la bonne tenue des ventes de logements. Ces dernières ont augmenté plus qu’attendu par rapport au mois précédent passant de 328 000 unités à 343 000. Du côté des inscriptions hebdomadaires au chômage, le département du travail a annoncé hier un chiffre de 370 000 conforme aux attentes des analystes interrogés. D’une manière générale, l’attention des investisseurs se porte sur Athènes. L’avenir de la Grèce mais aussi de l’Europe se jouera lors des prochaines élections législatives du 17 juin prochain. Le sommet de ce mercredi n’a eu aucun effet si ce n’est de venir confirmer les divergences sur les eurobonds entre les principaux dirigeants européens.

Semaine baissière pour l’Asie dans le sillage des bourses européennes et américaines suite aux inquiétudes sur la situation politique grecque et budgétaire espagnole.  En outre, la Banque Centrale japonaise est susceptible de ralentir son assouplissement monétaire suite à la dégradation de la note de la dette par Fitch. Cette dernière a été dégradée de 2 niveaux à A+, avec une perspective négative. Le ralentissement du rachat d’actifs pénalisera sur le long terme les valeurs exportatrices. En Chine, la dégradation de l’activité manufacturière se poursuit et pèse sur les indices. Malgré les déclarations du gouvernement pour la relance de la croissance, cette dernière est susceptible de se contracter à nouveau en mai. Les premières études réalisées par HSBC indiquaient un PMI à 48,7 points contre 49,3 points pour le mois d’avril. Ainsi sur la semaine, le Hang Seng perd 1,60% tandis que le Nikkei225 recule de 0.30%.

Forex :

Sur le marché des changes, la nervosité des investisseurs était très palpable. La peur de voir une sortie désorganisée de la Grèce de la zone euro a fait plier les divises dites risquées et en particulier la monnaie européenne. Par ailleurs, la hausse du risque de contagion vers l’ensemble des pays de la zone euro comme l’Espagne a créé un climat d’incertitude sur l’ensemble des marchés financiers. En outres, les investisseurs ont également été très déçus par les déclarations des dirigeants à l’issue du Sommet européen. La situation de la Grèce ne cesse de s’empirer et le pays vit un véritable cauchemar. Fuite des capitaux, retraits de plus en plus importants dans les banques (phénomène de Bank Run), baisse de rating et pour couronner le tout,  la BCE a également arrêté de fournir des liquidités à certaines banques grecques. L’ancien Premier Ministre Lucas Papademos a jeté le trouble sur les marchés en affirmant que la Grèce pourrait quitter la zone euro. L’incertitude est au plus fort, tous les scénarios sont aujourd’hui envisageables. Les marchés n’ont pour le moment pas d’autres choix que d’attendre le résultat des élections législatives du 17 juin, date à laquelle les grecs décideront de rester ou non dans la zone euro. L’onde de choc se déplace vers l’Espagne où les taux à 10 ans ont une nouvelle fois dépassés les 6%. Les agences de notation ont abaissé les ratings de plusieurs régions d’Espagne. La péninsule Ibérique s’enfonce dans la récession et les banques espagnoles pourraient avoir besoin d’environ 60 milliards d’euros d’aides.

Par ailleurs, on notera une nouvelle déconcertante provenant de la France : les problèmes de liquidités de la Caisse Centrale du Crédit Immobilier de France. Ce sujet pourrait devenir très sensible à l’avenir. De leur côté, les dirigeants européens n’ont donné aucun signe rassurant lors du Sommet Européen. Pire, l’axe Paris-Berlin semble être sur la voie de la rupture. Le Président de la République Française, François Hollande a attaqué frontalement l’Allemagne sur le terrain des Euro Bonds. La chancelière Allemande, Angela Merkel s’y oppose fermement et ne veut pas en entendre parler. En effet, pour l’Allemagne les euro bonds sont des emprunts garantis par l’Allemagne qui vont permettre aux pays les plus en difficulté au sein de la zone euro d’arrêter de faire des efforts. Du coté des indicateurs macroéconomiques, la publication de l’indice PMI de la zone euro n’a pas rassuré les marchés. Celui-ci s’est effondré à 45,9 points en mai contre 46,7 en avril. L’activité du secteur privé s’est contractée plus vite que prévu  et fait craindre une rechute importante de l’économie européenne. A ce titre, l’OCDE a revu ses prévisions de croissance à la baisse avec une hausse de 0,1% pour l’année 2012 contre 0,2% attendue. Dans ce contexte, la monnaie unique a dégringolé face à l’ensemble de ses contreparties. La paire EUR/USD a touché un plus bas depuis juillet 2010 à 1,2517$. L’euro dévisse de plus de 1,7% en rythme hebdomadaire et s’échange à 1,2578$ cette fin de semaine. La paire EUR/JPY est repassée sous la barre des 100 yens et perd également 1,7% à 99,98 yens. Enfin, l’EUR/GBP recule de 0,7% sur la semaine et se négocie aux alentours des 0,8017£. Pour finir, sur le NYBOT, le Dollar Index poursuit sa hausse gagnant plus de 1,3% en variation hebdomadaire et cote 82,24 points. La paire AUD/USD dit « aussie » souffre cruellement des incertitudes économiques en Zone Euro et en Chine. Le taux de croissance de la chine a été revue à la baisse à 7,5%. L’aussie a perdu plus de 1,2% sur la semaine et se négocie autour des 0,9792$.

Matières premières
:
Au chapitre des matières premières, les cours de l’or noir restent orientés à la baisse. Les indicateurs économiques des deux côtés de l’Atlantique publiés cette semaine confirment une économie mondiale toujours en berne tandis que la question des dettes souveraines au sein de la zone euro continue d’inquiéter. Parmi les pays les plus fragiles, la Grèce pour qui une sortie de la zone euro n’est pas exclue. Le sommet européen qui se tenait cette semaine à Bruxelles n’a pas réussi à redonner confiance aux marchés alors qu’aucune mesure forte et concrète n’en est ressortie pour relance la croissance au sein de la zone. Autre dossier suivi de près par les investisseurs. Le programme nucléaire iranien pour lequel les discussions entre les grandes puissances et l’Iran restent difficiles. Dans ce contexte, le « light Sweet Crude » d’échéance juillet 2012 se négocie à 91 dollars en fin cette fin de semaine tandis que de son côté, le Brent de la Mer du Nord de même échéance se traite proche des 106 dollars le baril. La tendance est également baissière pour les métaux précieux, l’once d’or s’échange pour 1 564 dollars et l’once d’argent se traite pour 28 dollars.  

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