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La BCE vole au secours de l'Europe et des marchés

Publié le 29/07/2012 08:41
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Marchés actions :

La semaine a été marquée par une forte volatilité du côté des bourses européennes et américaines.

Ce début de semaine est marqué par l’annonce de l’agence de notation Moody’s qui abaisse la perspective de la dette allemande, luxembourgeoise et danoise à négative, pays européens encore notés AAA. Autre source d’inquiétude : la situation de l’Espagne s’est encore un peu plus dégradée alors que l’Eurogroupe avait finalisé l’accord sur l’aide au secteur bancaire espagnol : les régions de Valence et Murcie ont demandé une aide financière au gouvernement. L’Espagne se retrouve au pied du mur, contrainte de demander une aide officielle pour le pays et non pas juste une aide pour ses banques. Notons que les taux espagnols à 10 ans ont atteint 7.5% dans la semaine. En parallèle, un scénario d’une sortie de la Grèce de la zone euro refaisait surface attisant un peu plus l’inquiétude des investisseurs. La Grèce devrait connaitre en 2012 une récession qui pourrait dépasser les 7% et semble incapable d’honorer ses engagements budgétaires. Le scénario d’une nouvelle restructuration de la dette devient de plus en plus la seule option possible, même si pour le moment ce scénario n’est pas encore envisagé.

Hier, l’intervention du président de la BCE, Mario Draghi, a rassuré les marchés. La BCE est prête à faire tout ce qui est nécessaire pour préserver l’euro. Ces propos ont eu un effet immédiat et ont rassuré les investisseurs provoquant une hausse spectaculaire des bourses. Cet élan positif a eu un impact significatif sur l’ensemble des bourses et a drastiquement fait baisser la tension sur les taux à 10 ans espagnols qui repassent sous la barre des 7%. Cependant, Mario Draghi a placé la barre très haute et la BCE va devoir maintenant être à la hauteur de ses engagements. L’indice parisien CAC 40 a dévissé en ce début de semaine, repassant sous le retracement de Fibonacci de 76.40% à 3 086.76 points mais s’est repris notamment sur la séance d’hier, repassant ainsi au-dessus du retracement de Fibonacci de 61.8% à 3 185 points. Le CAC affiche ainsi une performance de +1.05% sur la semaine et se dirige vers les niveaux de 3264 points (retracement de Fibonacci de 50%).

L’indice allemand a pratiquement comblé son gap sur la semaine, repassant aujourd’hui au-dessus des niveaux de Fibonacci de 50% à 6 554 points. Le DAX affiche une performance de -0.91% sur la semaine.

Le FTSE 100 a plus de mal à revenir vers les niveaux de la semaine précédente et affiche la plus forte baisse sur la semaine à -1.39%. Du coté de Wall Street, les investisseurs sont restés attentistes à l’évolution de la situation en Europe. Les résultats d’entreprises sont apparus globalement bons et les chiffres macroéconomiques prévus cette semaine aux USA ont été bien orientés notamment le chiffre sur les nouvelles demandes d’allocations-chômage qui est ressorti en baisse contre toute attente à 353 000 demandes contre 381 000 anticipées. Les marchés américains ont également été rassurés par le discours de Mr Draghi.

Sur la semaine, le S&P 500 affiche une variation presque nulle de -0.19%, le Dow Jones Industrials affiche une faible variation positive sur la semaine de +0.51% et le Nasdaq Composite affiche une variation négative de -1.10%, principalement affecté par les résultats des ventes moins bonnes qu’attendues d’Apple sur l’IPhone, Apple qui dévisse de -4.38% durant la journée de jeudi. Les bourses asiatiques se sont inscrites dans la lignée des bourses européennes mais ont été rassurées en fin de semaine par l’annonce du président de la BCE. Le Nikkei 225 affiche cependant une perte de -1.19% sur la semaine et l’indice Hang Seng de Hong Kong de -1.86% sur la semaine.

Forex :

Cette semaine fut marquée par une très forte volatilité sur le marché des devises. En début de semaine, l’euro a atteint ses plus bas niveaux face au dollar américain et au yen. La situation de l’Espagne et de la Grèce ont longtemps inquiété les marchés. Pour rappel, en début de semaine, plusieurs régions espagnoles avaient indiqué avoir l’intention de demander une aide au gouvernement, car en manque de liquidité. Les taux d’emprunt espagnols à 10 ans se sont alors envolés au-dessus des 7%. Par ailleurs, la Grèce a, elle-aussi, inquiété les investisseurs avec des prévisions désastreuses sur ses chiffres économiques : la récession pourrait dépasser les 7% pour l’année 2012. La rumeur selon laquelle Athènes ne pourra honorer ses engagements envers ses créanciers n’a cessé d'enfler, tout comme l’hypothèse d’une sortie du pays de la zone Euro. Les économistes de Citigroup ont d’ailleurs estimé la probabilité d’une sortie de la Grèce de la zone euro à 90% dans les 12 à 18 mois. Dans ce contexte, l’euro a chuté jusqu’à atteindre 1,2041 dollar, un niveau qui n’avait plus été atteint depuis le 10 juin 2010.

Malgré ce début de semaine morose, les marchés ont trouvé un soutien jeudi dans les propos optimistes du président de la Banque Centrale Européenne. Mario Draghi a rétabli de la confiance sur les marchés en affirmant que la BCE ferait tout ce qui est en son pouvoir pour soutenir l'euro et juguler la hausse des taux obligataires. Dans la foulée, la devise européenne gagnait près de 200 pips, revenant au-dessus des 1,23 dollar. Aujourd’hui, l’Euro/Dollar se stabilise autour des 1,2265 à la mi-journée. Cette tendance sur l’euro s’est retrouvée dans la majorité des contreparties. L’Euro/JPY a chuté en début de semaine pour atteindre les 94,24 yens et se refaire une santé hier pour dépasser les 96,10 yens. La devise nippone, toujours aussi forte face à ses contreparties regagnait du terrain aujourd’hui. A la mi-journée, la paire EUR/JPY s’établissait autour des 95,85 yens.

De l’autre côté de la Manche, la livre sterling a joué un rôle de valeur refuge pour les investisseurs en cette période agitée pour la devise européenne. En début de semaine, l’EUR/GBP se traitait contre 0,77585 pound, elle est aujourd’hui aux alentours de 0,7805 pound, soit une hausse de 45 pips. Dans le même temps, le cable (la paire GBP/USD) s’appréciait de 1,5608 dollar lundi, à 1,5720 dollar aujourd’hui. Le billet vert a, quant à lui, perdu du terrain contre la majorité des autres devises. Il a enregistré une légère perte vis-à-vis du dollar canadien. Le Loonie (USD/CAD) passe ainsi lundi de 1,01385 à 1,00991 ce vendredi. Tout comme l’Aussie qui s’est apprécié de 1,03629 à 1,04264 dollar.

Les investisseurs resteront attentifs cet après-midi aux chiffres macro-économiques américains, notamment le PIB qui devraient influencer le cours du dollar face à ses contreparties majeures. A la suite des déclarations de Mario Draghi, l’espoir d’une intervention dans les prochaines semaines de la part de la BCE pour soutenir l’économie est encore plus grand. Tout comme la Fed pourrait le faire si les chiffres présentés aujourd’hui étaient jugés mauvais.

Matières premières :

Concernant les matières premières, le pétrole a perdu du terrain cette semaine malgré un rebond depuis mercredi. A 12h00, le Light Sweet Crude s’établissait à environ $89.50 après avoir perdu près de 2.33% sur les 5 jours. Le baril de Brent a suivi cette tendance avec une perte de 0.90% et un baril à la mi-journée qui cote autour de $105.50. D’une manière générale, les inquiétudes autour de l’Espagne ont fortement pénalisé les cours du pétrole. Les opérateurs craignent en effet qu’une dégradation de la situation en Europe ne vienne freiner la demande pour l’or noir. La publication de rapports sur les stocks pétroliers plus élevés qu’attendus en milieu de semaine vient d’ailleurs appuyer cette hypothèse. Enfin, le discours, de Mario Draghi hier, soutenant qu’il ferait tout pour préserver l’avenir de la zone euro, est venu apaiser la tension générale ambiante sur les marchés et a donc assez logiquement soutenu les cours du pétrole.

Les métaux précieux sont quant à eux sur une dynamique haussière sur la semaine. L’or bénéficie de son statut de valeur refuge pour prendre 2.50% en rythme hebdomadaire à $1623 l’once. L’argent, quant à lui, s'inscrit en hausse plus modérée de 1.40% sur la semaine à $27.67 l’once.

Enfin, du côté des matières agricoles, notamment sur les céréales, un repli marqué est à relever. Après avoir touché des records en fin de semaine dernière sur fond de problèmes météorologiques en Russie et aux Etats-Unis, les cours du blé se sont nettement corrigés cette semaine. Le contrat future échéance novembre 2012 perd près de 4.50% à 257.5 euros la tonne. Le colza quant à lui perd plus de 6% sur la semaine à 494 euros sur l’échéance août 2012. Enfin, le maïs est presque à l’équilibre sur la semaine en baisse de 0.40% à 255 euros sur l’échéance août 2012

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