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La Banque du Japon boulverse la donne sur les devises

Publié le 27/01/2013 09:02
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Les bourses asiatiques clôturent en ordre dispersé : toutes les bourses chinoises terminent à la cloche dans le rouge malgré l’indicateur manufacturier chinois HSBC en nette hausse à 51.9, un niveau qui n’avait pas été atteint depuis Mars 2011. La Hang Seng HK Composite Index affiche une baisse de 0.48% à 3 250.24 points sur cette dernière journée de cotation de la semaine après avoir atteint les 3 290.72 points Mercredi. En revanche, le Nikkei 225 progresse fortement aujourd’hui et clôture la séance en hausse de 2.88% à 10 926.65 points. Le Japon a annoncé en début de semaine qu’elle souhaite parvenir à un objectif d’inflation porté à 2% en poursuivant sans limite dans le temps ses achats d’actifs financiers, ce qui est censé favoriser la hausse des prix. En Europe, certains redoutent une certaine « guerre des monnaies » si d’autres banques centrales, au même titre que la Banque centrale du Japon mettent en place de telles mesures d’assouplissement monétaire.

Les bourses européennes cotent exclusivement en hausse, portées par des statistiques satisfaisantes en Zone Euro. En effet, l’indicateur IFO sur le climat des affaires en Allemagne a atteint un plus haut depuis Juin 2012 à 104.2 alors qu’il était attendu à 103.1 et avait affiché un précédent à 102.4 et l’indicateur de production manufacturière allemand a affiché une hausse à 48.8, niveau le plus haut depuis Février 2012. Le Dax engrange de ce fait la plus forte hausse à +1.12% à 7 835.15 points contre 7 634.26 points au plus bas cette semaine. Le CAC 40 atteint un plus haut de 18 mois aujourd’hui à 3 777.21 points, progressant de 0.64% depuis l’ouverture. Tous les titres composant l’indice sont dans le vert à 12 heures passées et en tête de l’indice, le titre Vallourec s’adjuge 4.90% à 43.65 euros, et sur la semaine, le titre s’envole à +12.30%. L’espoir d’une reprise de la première économie de la Zone Euro intensifie l’appétit pour le risque des investisseurs pour les actifs à risque. L’indice de la bourse de Londres, le Footsie, ne semble pas être affecté par la publication trimestrielle du PIB anglais, en baisse de 0.3% contre -0.1% prévu et cote aux alentours des 6 270.81 points, soit une hausse de 0.09% depuis son cours d’ouverture aujourd’hui et de +1.89% sur la semaine.

De l’autre côté de l’Atlantique, les bourses américaines ont clôturé de manière mitigée hier soir, tiraillé entre les bons indicateurs et Apple. En effet, la publication du chiffre de la demande d’allocations chômage a été meilleur que prévu à 330 000 nouvelles inscriptions cette semaine contre un consensus à 359 000 et un précédent à 335 000, niveau le plus bas depuis le début de la récession de 2007-2009. De plus, l’activité manufacturière aux Etats-Unis a progressé en Janvier à son rythme le plus élevé depuis près de deux ans à 56.1 contre un consensus à 53.2 et un précédent à 54.0. Grâce aux bonnes statistiques macroéconomiques américaines, le Dow Jones progresse de 1.29% sur cette dernière semaine de cotation à 13 825.33 points et le S&P 500 de 0.59% sur ces cinq derniers jours à 1 494.82 points. Du côté des valeurs technologiques, Apple perd sur la journée d’hier plus de 12% à 450.47 dollars alors qu’en début de semaine, l’action se négociait aux alentours des 502.68 points. Par conséquent, le Nasdaq 100 Index chutait de 1.40% sur la journée à 2 723.53 points contre 2 769.31 points la veille. Les investisseurs restent dans l’attente du chiffre des ventes de maisons neuves qui sera publié aujourd’hui.

Forex :
Cette semaine, la monnaie des 17 affiche une légère remontée face à ses principales contreparties tels que la livre, le dollar et le yen. En effet, si la priorité en 2012 était de diminuer la dette des pays de la Zone Euro, en 2013 elle se caractérise par la lutte pour la croissance. Ainsi, le but de chaque pays sera d’essayer de faire baisser sa propre devise pour doper sa compétitivité et la devise européenne est la première victime de cette « guerre des changes ».

Cette semaine a été marquée par la décision de la Banque Of Japan qui finit par céder à la pression du gouvernement : la BOJ s'est fixée un objectif de 2% pour sortir le Japon de la déflation et injecte des centaines de milliards de yens dans l’économie réelle pour relancer l'économie. Quant à la FED, la banque centrale américaine injecte 85 milliards de dollars par mois pour soutenir l’économie. Seule la BCE n’agit pas et la monnaie unique est déjà surévaluée par rapport au billet vert. La paire EUR/USD affiche donc une hausse sur la semaine de +0.90% et confirme son trend haussier en passant au-dessus des 1.34$. Le cross tend vers le retracement de Fibonacci à 1.34785$, son plus haut sur l’année 2012. Le cross EUR/GBP gagne 1.46% sur la semaine et casse à la hausse le retracement de Fibonacci de 100% à 0.84585£, son plus haut sur 2012. La livre est particulièrement affaiblit et est à son plus bas depuis dix mois contre l'euro. Un référendum sur l'Europe a été voté par David Cameron. La Grande Bretagne pourrait décider de sortir de l'Union Européenne d'ici 2015/2017.

Face au yen, l’euro fait une remontée de 1.67% sur la semaine du fait de la nouvelle politique monétaire adoptée par la BOJ : la banque centrale du Japon s'est fixée un objectif de 2% pour sortir le Japon de la déflation. La détermination de la BOJ fonctionne : le yen chute de 13% face au dollar sur une période de 3 mois. Du côté du billet vert, le dollar se renforce face à ses contreparties canadienne et australienne. Le Loonie (USD/CAD) prend 1.14% sur la semaine et l’Aussie (AUD/USD) perd du terrain et passe de 1.0515$ à 1.04524$ cette semaine, soit une baisse de 62 pips.

Matières premières :
Au chapitre des matières premières, la tendance est toujours à la hausse pour l’or noir soutenue par une série d’indicateurs satisfaisants publiés cette semaine. Il en est à sa septième semaine de hausse consécutive, soit l’une des plus longues périodes de hausse depuis 4 ans.

Plusieurs facteurs sont venus soutenir cette hausse : Aux Etats-Unis les statistiques des chiffres de production et d’emploi attestent d’un dynamisme de l’économie américaine. La publication du chiffre de la demande d’allocations chômage meilleur que prévu à 330 000 contre un consensus à 359 000 et un précédent à 335 0000 a continué de rassurer les investisseurs et a encouragé une consolidation de cette tendance haussière sur le marché du pétrole. Autre point positif, la signature entre le gouvernement nippon et la Banque Centrale du Japon, d’un accord portant sur leur obligation d’agir ensemble pour la croissance et contre la déflation. Le Japon est, rappelons-le, la troisième économie du monde et ce volontarisme politique est salué par les marchés des matières premières et en particulier ceux de l’énergie.

Du côté de la Chine, les derniers chiffres de la production manufacturière en hausse vont le même sens de cette reprise industrielle amorcée chez tous les géants économiques. Enfin, le Département de l’Energie aux Etats-Unis a annoncé que les stocks de pétrole sont en baisse pour la première fois depuis le mois de Novembre à Cushing, Oklahoma, le point de réception du baril West Texas Intermediate (WTI). Une pression supplémentaire pour les opérateurs qui les incite à se mettre longs (acheteurs) sur les prochaines échéances. Dans ce contexte, le Light Sweet Crude prend prêt de 2% de hausse sur la semaine (+1,88 USD - WTI échéance de mars 2013) et atteint des plus hauts depuis septembre 2012 autour des 96,32 dollars avec en ligne de mire les 97 dollars et le Brent de la Mer du Nord s’échange autour des 113,66 dollars.

Enfin l’or montre une forte baisse sur la semaine et se stabilise sur 1 667 dollars soir une perte de 30,12 USD sur une semaine. Les annonces encourageantes sur l’économie mondiale viennent redonner de l’appétit pour le risque induisant une baisse de la valeur refuge. L’once du fait notamment des décisions toujours incertaines autour des politiques de stimulus économique de la part des banques centrales. L’once d’argent suit la même tendance avec un repli de 2,98% sur la semaine pour s’échanger à 31,56 USD ce midi.

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