Attention, Goldman Sachs (NYSE:GS) pourrait venir tirer les oreilles de Donald Trump. En matière de mesures protectionnistes et de tarifs douaniers, Donald Trump a peut-être passé outre les avertissements de ses proches conseillers économiques.
Il a également fait fi des mises en garde de nombreux économistes nobelisés. Il a aussi mis à la poubelle celles du chef de file des républicains au Congrès (Paul Ryan) lundi. Bref, c’est de la pure politique politicienne et le président a le droit de bluffer par Twitter (NYSE:TWTR) interposé ! Quand il est question du « vrai » argent Mais il y a un moment à partir duquel il est question de « vrai argent ».
Et Wall Street n’apprécierait pas qu’il ignore le veto implicite de Goldman Sachs (GS) ! Oui, nous souscrivons aux arguments de Goldman Sachs (ça nous arrive) Surtout lorsque GS avance de vrais arguments, auxquels il nous arrive de souscrire, et c’est le cas en l’occurrence.
En effet, d’après la banque « les taxes à l’importation rendent les États-Unis moins compétitifs puisque les prix des matières premières augmentent et cela pèsera sur les marges des producteurs US (qui ne peuvent répercuter la hausse du coût des produits importés). « Au final, cela désavantagera l’économie US dans son ensemble sans pour autant pénaliser vraiment les fournisseurs étrangers. »
Et Goldman assène pour finir son meilleur argument : « seulement 140 000 travailleurs sont employés dans le secteur de la production d’acier aux Etats Unis, alors que 6,5 millions de personnes travaillent chez des industriels qui utilisent ce métal, notamment les constructeurs automobiles ». Cela résonne comme la fin de la « récré » pour Donald Trump.