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Budget européen : rien n’est encore fait !

Publié le 08/02/2013 15:50
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Les vingt-sept pays de l’Union européenne sont sur le point d’aboutir à un accord imminent pour le budget de l’UE pour la période 2014/2020 après plus de quinze heures de négociation. Le montant dédié aux crédits de paiement devrait s’élever à 908 milliards d’euros et comporterait de fortes coupes dans les dépenses, souhaitées par le Royaume-Uni. Une marge de manœuvre de 12 milliards d’euros devrait également voir le jour. Le président du conseil européen, Herman Van Rompuy, devrait annoncer dans les heures qui viennent les décisions finales qui accompagnent ce budget pour les sept prochaines années.

Crise des dettes étatiques oblige, les négociations n’étaient pas gagnées d’avance ! D’autant que de forts désaccords ont agité les débats entre le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne. David Cameron, Premier ministre britannique, avait dès son arrivée hier à Bruxelles donnait le ton en évoquant « En novembre dernier, les chiffres présentés pour le budget européens étaient vraiment trop élevés. Ils doivent redescendre. Et si ce n’est pas le cas, il n’y aura pas d’accord. ». François Holland et Angela Merkel s’étaient récemment mis d’accord autour d’un budget d’engagement à 960 milliards d’euros et des crédits de paiement à 913 milliards.

Londres a visiblement remporté cette négociation autour du budget de l’UE pour 2014/2020 qui sera nettement inférieur en valeur absolue à celui de 2007/2013. Mais rien n’est acquis pour le gouvernement Cameron, puisqu’en l’état, le Parlement européen menace de rejeter l’accord. Le Président du Parlement européen Martin Schulz a ainsi mis en garde : « Plus vous vous éloignerez de la proposition de la Commission, plus il est vraisemblable que votre décision se heurtera à un refus du Parlement européen. Si nous poursuivons de la sorte, avec des engagements plus élevés que les paiements réels, nous risquons un déficit budgétaire structurel. ».

Le ministère français de l’Economie et des Finances a annoncé ce matin que l’Etat n’entrerait pas dans le capital de PSA. Bercy a avancé : « Les dépréciations d’actifs n’impliquent en rien la nécessité d’une augmentation de capital. La participation de l’Etat au capital de PSA n’est pas à l’ordre du jour ». Les rumeurs de l’entrée au capital de PSA par Bercy courraient depuis deux jours. Rumeurs renforcées par Jérôme Cahuzac ce matin mais pour l’heure du moins, elles semblent écartées. Hier encore, PSA avait annoncé que des dépréciations massives alourdiront sa perte nette de 2012. L’état catastrophique du marché automobile sur le vieux continent a poussé le constructeur français à diminuer de 28% la valeur comptable des usines et des autres actifs de sa division automobile. Le groupe souhaite supprimer 8.500 postes d’ici la fin de l’année.

Fin de l’épilogue irlandais autour des « promissory notes ». Nous l’évoquions dans nos récentes analyses, le gouvernement irlandais a validé dans la nuit de mercredi à jeudi la loi validant la liquidation de l’Anglo IrIsh Bank, premier pas vers un accord sur la réduction du poids de la dette irlandaise. Dublin avait du investir entre 2009 et 2010 plus de 64 milliards d’euros pour recapitaliser son système bancaire et à la fin 2010, le pays avait demandé une aide d’un montant de 85 milliards d’euros sur trois ans au FMI, à la BCE et à l’UE en assurant la mise en œuvre d’une politique d’austérité drastique. Mais le poids de la dette plombant l’économie locale, le gouvernement d’Enda Kenny, Premier ministre irlandais, a du négocier avec la BCE pour allonger la durée de remboursement et baisser les taux d’intérêt.

C’est chose faite depuis quelques heures puisque la BCE a accepté un compromis permettant une baisse des besoins de financement de l’Irlande de 20 milliards d’euros sur la prochaine décennie. Les « promissory notes » seront remplacées par des obligations d’Etat dont les maturités pourront atteindre jusqu’à 40 ans et avec une durée moyenne de 34 ans (actuellement cette durée varie entre 7 et 8 ans). De même, les taux d’intérêts de ces obligations tourneront autour de 3% contre 8% actuellement. M. Kenny a annoncé ce matin en guise de conclusion à ce dossier : « Je suis ravi d’annoncer qu’aujourd’hui l’Irlande est parvenue à une conclusion dans ses discussions avec la Banque centrale européenne qui honore notre engagement de mettre en place un arrangement plus juste et plus viable. ».

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