Jet d’affaires certifiés bons pour le service, gain de cause dans un litige qui l’opposait à la société de services financiers Comerica..., quelques bonnes nouvelles du côté de Bombardier mais guère suffisantes pour faire baisser les rendements obligataires.
Des rendements qui restent élevés pour toutes les échéances sur lesquelles est présent le fleuron de l’économie canadienne. Ils dépassent par exemple les 5% sur la maturité 2023 et titillent toujours les 8% pour l’échéance 2027 (coupures de 2.000 dollars à chaque fois).
Ils n’ont d’ailleurs plus quitté ces niveaux depuis début août, lorsque l’avionneur et constructeur ferroviaire a fait part de résultats trimestriels teintés de rouge, conjugués à une baisse des prévisions annuelles, la deuxième déjà cette année.
Bombardier (TSX:BBDb) a bouclé le second trimestre sur une perte nette de 36 millions de dollars, à comparer d’un profit de 70 millions engrangé un an plus tôt. En cause, des retards persistants sur plusieurs contrats signés au sein de la division ferroviaire du groupe (Bombardier Transport), portant plus particulièrement sur des voitures de train qui n’ont toujours pas été livrées à leurs clients.
On notera que le climat d’aversion au risque qui touche actuellement les marchés, sur fonds de craintes de récession, n’est pas pour rassurer les investisseurs vis-à-vis des émetteurs de qualité spéculative. Bombardier (TSX:BBDb) est noté pour mémoire « B- » chez Standard & Poor’s.
Pour voir une éventuelle inversion de tendance, il faudra probablement attendre le 31 octobre prochain, date de publication des trimestriels.
Les Global 5500 et 6500 certifiés par les autorités
Côté actualité, la multinationale québécoise a obtenu dernièrement la certification des autorités pour ses avions d’affaires Global 5500 et 6500, deux jets dont les prix catalogues varient respectivement de 46 millions à 56 millions de dollars.
Ils peuvent notamment parcourir de plus longues distances que leurs prédécesseurs tandis que leurs moteurs construits par Rolls-Royce (LON:RR) doivent procurer des économies de carburant.
Bombardier (TSX:BBDb) mise grandement sur ces modèles dans le cadre de son redressement. Avant que l’entreprise ne tempère ses prévisions, l’avionneur visait des revenus supérieurs à 8,5 milliards de dollars d’ici 2020 pour sa division des avions d’affaires, rappelle le site canadien LaPresse.ca
On notera encore que Bombardier (TSX:BBDb) a obtenu gain de cause cette semaine dans un litige qui l'opposait Comerica. La banque américaine, qui réclamait 13,5 millions de dollars, reprochait au transporteur de ne pas avoir été en mesure de dénicher de preneurs pour quatre avions régionaux CRJ dont les contrats de location étaient arrivés à échéance.