Séance calme, du point de vue des données économiques diffusées ce mardi. Seule la salve de publications américaines de 14h30 à 15h15 nous intéressera cet après-midi. Aucune donnée en amont ne sera réellement retenue pour notre contexte habituel. Méfiance tout de même, la volatilité est particulièrement forte ce matin, soutenue par des biais puissants que nous allons développer ci-dessous. Malgré tout, d’un point de vue strictement technique, notre actif de prédilection (le DAX30) revient dans le contexte technique maintes fois rappelé la semaine dernière. Décryptage.
DAX30 : Le retour du couple 9 900 / 10 050
En effet, nous allons à nouveau nous intéresser au range qui concentre le prix sur l’indice allemand entre les cotations de 9 900 et 10 050. Comme nos clients le savent, ces valeurs nous ont particulièrement aidé pour nos opérations de trading la semaine dernière. A nouveau ! Dans la mesure où cette zone représente toujours le « fameux » range de la seconde quinzaine du mois de mars. D’un point de vue technique donc, rien de nouveau sous le soleil. Nous travaillerons aujourd’hui via une frontière technique distinguée sur les 10 040/50.
Toute cotation inférieure nous incitera à valider nos opérations de scalping à la baisse. Nous n’excluons pas, comme la semaine dernière, de diffuser des signaux en day trading pour le DAX. Et pour cause, les valeurs intermédiaires de 10 000, 9 965 et 9 930 restent parfaitement d’actualité sous la frontière technique rappelée ci-dessus. Pour l’heure, la pression se veut surtout haussière, sans réellement permettre la rupture des 10 050. Trois raisons justifient le gap haussier de ce matin et le maintien (temporaire ?) de la pression des Bulls sur les indices.
Premier point, Berkshire Hathaway (Warren Buffett) est entrée au capital d’Apple (NASDAQ:AAPL) à hauteur d’un milliard de dollars. Rappelons que la firme est la plus grosse capitalisation mondiale : elle a enregistré hier une progression de 3,7% de sa cotation, sur cette seule base. Deuxième aspect : une note positive de Goldman Sachs quant à la surabondance de l’offre pétrolière au niveau mondial entraine le baril autour des 50$. Enfin, sans être incroyables, les données chinoises dévoilées samedi ont stabilisé les craintes des opérateurs boursiers de manière très … très passagère !