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Barclays : A quel point cette banque du FTSE 100 va-t-elle profiter de la reprise post-covid?

Publié le 26/02/2021 12:09
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Le moment est-il venu de faire davantage confiance aux grandes banques britanniques, comme Barclays PLC (LON:BARC), membre du FTSE 100 ?

Avec des opérations dans plus de 50 pays, elle a une portée mondiale. Au cours de l'année dernière, les actions de la BARC ont baissé d'environ 7 %. Cependant, depuis le début de l'année, elles ont augmenté d'environ 8 %. Le 25 février, les actions BARC ont clôturé à 162,54 pence (9,08 $).

Barclays Graphique Hebdo

La banque est une industrie cyclique. La pandémie COVID-19 devait initialement entraîner une augmentation du nombre de créances douteuses. C'est pourquoi les banques ont mis de côté des sommes importantes pour faire face à d'éventuelles pertes. Entre-temps, les taux d'intérêt bas ont également pesé sur les profits. Avec des taux bas, une banque gagne moins d'argent sur ses prêts, tandis que les marges bénéficiaires sur les prêts accordés se resserrent.

Résultats récents

Le 18 février, Barclays a publié les résultats pour l'ensemble de l'année 2020. La banque a déclaré un bénéfice annuel de 3,1 milliards de livres (4,4 milliards de dollars) sur un revenu de 21,8 milliards de livres. Les analystes s'attendaient à des bénéfices avant impôts de 2,8 milliards de livres (3,9 milliards de dollars) sur un revenu de 21,6 milliards de livres (30,4 milliards de dollars). Le bénéfice annuel a baissé de 30 % par rapport à 2019, mais les revenus ont légèrement augmenté. Le bénéfice net trimestriel est tombé à 220 millions de livres (308,27 millions de dollars), contre 681 millions de livres (954,24 millions de dollars) un an plus tôt.

Ce membre du FTSE 100 a publié de solides mesures dans sa banque d'affaires et d'investissement, qui a vu ses revenus augmenter de 22 % et ses bénéfices de 35 %. En conséquence, l'effet de la forte hausse des charges de dépréciation a été moins important que ce que l'on craignait. En d'autres termes, le modèle commercial diversifié a aidé l'entreprise à relever les défis de 2020.

Comme l'a souligné la direction, la banque :

"Est restée rentable tous les trimestres en 2020, avec une provision pour dépréciation considérablement augmentée, un capital solide et un bilan très liquide".

La banque a également annoncé qu'elle recommencerait à verser des dividendes après que la Banque d'Angleterre ait empêché les banques de verser des dividendes ou des bonus excessifs l'année dernière afin d'encourager les prêteurs à constituer des réserves de trésorerie pour couvrir les pertes potentielles.

Bien que les résultats aient été meilleurs que prévu, les actionnaires se sont d'abord détournés de Barclays suite aux résultats. Compte tenu de la volatilité accrue des marchés, les investisseurs ont pu continuer à se concentrer sur les soucis économiques liés à COVID et sur les créances douteuses.

La banque a mis de côté 492 millions de livres sterling (692 millions de dollars) supplémentaires pour couvrir les pertes potentielles au dernier trimestre 2020, ce qui porte le total des provisions pour l'année à 4,8 milliards de livres sterling (6,75 milliards de dollars). La faible marge d'intérêt nette est également une préoccupation constante. Les taux d'intérêt britanniques pourraient tomber en territoire négatif dans le courant de l'année. Cela mettrait encore plus de pression sur les revenus.

En résumé

Malgré une baisse du cours de son action ces derniers mois, 2021 pourrait avoir des perspectives plus favorables pour la Barclays par rapport à son résultat de 2020. Les récentes annonces du gouvernement britannique montrent que l'économie s'ouvrira progressivement à mesure que le déploiement du vaccin se poursuivra. Les mois d'été pourraient devenir un tournant pour l'économie dans son ensemble, car les particuliers reprendront leurs dépenses régulières et les entreprises pourront continuer à commercer.

La reprise des dividendes pourrait également devenir importante. Il ne s'agit que d'un début modeste, mais il pourrait attirer les investisseurs de revenus vers le cours de l'action. Historiquement, les actions bancaires offraient des rendements de dividendes intéressants. Si ce rendement se maintient, les actions de Barclays pourraient en profiter. Par conséquent, les investisseurs intéressés pourraient envisager d'acheter les baisses.

Les investisseurs qui ne veulent pas engager de capitaux dans une seule banque mais qui sont intéressés par les actions des institutions financières pourraient également envisager d'acheter un fonds négocié en bourse (ETF). En voici quelques exemples :

  • iShares Global Financials ETF (NYSE:IXG) - en hausse de 10,4 % cette année
  • SPDR® S&P Bank ETF (NYSE:KBE) - en hausse de 22,5 % cette année
  • SPDR® S&P Regional Banking ETF (NYSE:KRE) - en hausse de 27,9 % cette année

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