Xavier Dupont de Ligonnès arrêté à Glasgow

Reuters

Publié le 11/10/2019 23:12

Xavier Dupont de Ligonnès arrêté à Glasgow

PARIS (Reuters) - Xavier Dupont de Ligonnès, soupçonné d'avoir assassiné toute sa famille et activement recherché depuis avril 2011, a été arrêté vendredi à l'aéroport de Glasgow, en Ecosse, en provenance de Roissy-Charles de Gaulle.

Le Parisien précise que le suspect de la tuerie de Nantes voyageait sous une fausse identité. Trahi par ses empreintes digitales, il n'a opposé aucune résistance.

Son arrestation a été confirmée sans plus de précisions à l'agence Reuters par des sources policières en France.

La police écossaise n'a pas confirmé son identité mais annonce dans un communiqué publié dans la soirée qu'"un homme a été arrêté à l'aéroport de Glasgow et placé en garde à vue en lien avec un mandat d'arrêt européen délivré par les autorités françaises".

"Des investigations sont en cours pour confirmer son identité et nous restons en liaison avec nos collègues des organismes concernés."

D'après France Info, les enquêteurs français veulent notamment procéder à des analyses ADN pour s'assurer qu'il s'agit bien du suspect numéro un de la tuerie de Nantes.

France Info, qui avait rapporté dans un premier temps que le fugitif avait été dénoncé par un de ses proches auprès de la police française, a précisé dans la soirée que le renseignement ayant conduit à son arrestation émanait d'Ecosse.

Xavier Dupont de Ligonnès est soupçonné d'avoir tué sa femme et leurs quatre enfants dans la nuit du 3 au 4 avril 2011. Leurs corps avaient été retrouvés le 21 avril, enterrés sous la terrasse de la maison familiale.

Le père de famille nantais était pour sa part porté disparu depuis le 15 avril 2011. Il avait été alors repéré pour la dernière fois aux abords d'un hôtel de Roquebrune-sur-Argens (Var).

En proie à des problèmes d’argent, Xavier Dupont de Ligonnès avait acheté un silencieux et des munitions qui semblent avoir servi au crime. Il s’était inscrit à un club de tir peu avant le quintuple meurtre.

Il mentait sur ses activités professionnelles, se disait ruiné et envisageait de supprimer sa famille plus d’un an avant les faits, dans un courriel adressé en janvier 2010 à sa maîtresse, retrouvé par la police.