Wall Street ouvre dans le désordre, Twitter en soutien

Reuters

Publié le 04/04/2022 16:10

PARIS (Reuters) - La Bourse de New York a ouvert en ordre dispersé lundi dans un contexte de prudence lié à la perspective de nouvelles sanctions contre la Russie, notamment sur ses hydrocarbures, le Nasdaq, riche en valeurs technologiques, s'illustrant avec Twitter (NYSE:TWTR) et les valeurs chinoises cotées à Wall Street.

Une dizaine de minutes après les premiers échanges, l'indice Dow Jones perd 195,41 points, soit 0,56%, à 34.622,86 points et le Standard & Poor's 500, plus large, recule de 0,10% à 4.540,96 points.

Le Nasdaq Composite prend 0,51%, soit 72,91 points, à 14.334,41.

La Commission européenne prépare un nouvel ensemble de sanctions contre la Russie en raison de son offensive militaire en Ukraine et n'exclut pas de proposer aux pays membres de l'UE un embargo sur le pétrole russe, a déclaré lundi Valdis Dombrovskis, vice-président de l'exécutif européen.

Si le contexte géopolitique continue d'inciter à la prudence, Twitter, qui s'envole de 26%, alimente la tendance positive sur les valeurs technologiques.

Selon un avis boursier publié lundi, Elon Musk détient une participation de 9,2% au capital de Twitter, ce qui fait probablement du directeur général de Tesla (NASDAQ:TSLA) (+0,5%) le premier actionnaire du réseau social.

Pinterest (NYSE:PINS) avance de 4,2%, Snap (NYSE:SNAP) de 2,8% et Meta Platforms (NASDAQ:FB) de 1,2%, tandis que les géants du numérique comme Microsoft (NASDAQ:MSFT), Apple (NASDAQ:AAPL) et Alphabet (NASDAQ:GOOGL) prennent de 0,3% à 0,7%.

Les groupes technologiques chinois cotés à Wall Street, pour leur part, sont portés par la proposition de Pékin de réviser sa réglementation afin de permettre leur supervision par les autorités américaines, ce qui apaise les craintes de leur radiation de la Bourse de New York. Alibaba (NYSE:BABA), Baidu (NASDAQ:BIDU), JD.COM (NASDAQ:JD), Pinduoduo et Didi gagnent de 3,5% à 6%.

En dehors des "techs", le compartiment de l'énergie (+0,7%) profite de la hausse des cours du brut, alimentée par des craintes sur l'approvisionnement en dépit du recours aux réserves stratégiques par plusieurs grands pays.