Wall Street frappée par le flou Fed: Dow Jones -0,78%

Investing.com - Les options sur les actions américaines pointaient vers une ouverture pessimiste ce lundi après-midi, subissant les angoisses ravivées la semaine passée par le chef de la banque centrale des Etats-Unis, rappelant qu'elle pourrait commencer à limiter ses rachats d'actifs dès cette année.

Celles sur le Dow Jones prévoyaient alors une régression de 0,78%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0,82% et celles sur le Nasdaq 100 à 0,60%.

Les cours demeuraient sous pression dans le sillage de l'affirmation faite mercredi par Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, selon laquelle cette dernière envisageait de réduire la voilure de ses injections de capitaux avant que l'année soit achevée au cas où l'économie continuerait à retrouver de la vigueur.

La prudence restait aussi de mise après que Fonds Monétaire International ait précisé qu'il ne suspendrait pas la fourniture de ses aides à la Grèce, mais qu'elle devrait cependant trouver un accord à leur sujet d'ici juillet.

Cette remarque survenait dans le cadre de craintes au sujet du retard récemment rencontré par le plan de privatisations adopté l'année dernière, et qui pourrait nuire au rythme des réformes nécessaires pour s'assurer de disposer de fonds de secours.

L'informatique était au premier plan, après qu'Apple ait annoncé dans la soirée de vendredi avoir modifié la façon dont ses plus hauts cadres, et notamment son directeur général Tim Cook, recevraient leurs primes, lui rognant 0,85% en pré-ouverture.

Le géant Oracle était aussi sous les feux de l'actualité, ayant sombré de plus de 9% le même jour en raison des déceptions engendrées par des ventes de logiciels et des abonnements inférieurs aux espérances pour le second trimestre d'affilée.

La finance n'était pas non plus à négliger, Citigroup semblant sur le point de révéler l'ouverture prochaine d'une agence à Bagdad, ce qui en ferait la première banque américaine à s'installer en Irak.

Sur le front de l'industrie pharmaceutique, Allergan, fabricant du traitement antirides Botox, dégringolait de 1,08% avant le début des hostilités, la Deutsche Bank en ayant rabaissé son appréciation depuis la recommandation d'achat vers la neutralité, imitée par Leerink Swann LLC qui l'estimait rentré dans la norme du marche après l'avoir dépassée.

Deere, premier constructeur mondial d'équipements pour l'agriculture, fondait quand à lui de 1,78%, après que JP Morgan l'ai rétrogradé depuis l'indifférence vers la méfiance.

Les bourses européennes étaient quand à elles nettement à la baisse, l'EURO STOXX 50 chutant de 1,22%, le CAC 40 français de 1,39%, le DAX 30 allemand de 0,84% et le FTSE 100 britannique de 0,78%.

En fin de séance asiatique, le Hang Seng de Hong Kong s'écroulait de 2,22%, et le Nikkei 225 japonais de 1,26%.