L'Europe pas découragée par l'Allemagne: DAX 30 +0,32%

Investing.com - Les bourses européennes gardaient le sourire ce lundi après-midi, grâce à des résultats allemands plutôt positifs, malgré la persistance des craintes au sujet de la gestion de la crise européenne.

En première partie de séance européenne, l'EURO STOXX 50 progressait de 0,55%, le CAC 40 français de 0,64%, et le DAX 30 allemand de 0,30%.

Une étude émanant des autorités avait montré en fin de matinée que la production industrielle allemande avait augmenté de 0,5% en février, au lieu des 0,3% espérés, mais que l'évaluation préliminaire de janvier avait dû être revue pour présenter un passage à vide de 0,6% en lieu et place de la stagnation initialement pressentie.

L'institut de recherches économiques Sentix avait auparavant vu son indice de confiance des investisseurs sombrer de -10,6 vers -17,3, alors qu'un recul à -13,1 pour la période envisagée était déjà redouté.

La finance était moins unanimement optimiste, la Deutsche Bank laissant échapper 0,10%, alors que le français BNP Paribas prenait 0,41% tandis que son compatriote Société Générale glissait de 0,12%.

Il n'en était pas de même à la périphérie, l'espagnols Banco Santander encaissant 1,54%, les italiens Intesa Sanpaolo et Unicredit lui emboîtant le pas avec respectivement 2,61 et 0,81%.

Mais tout n'était pas rose, les portugais Banco Comercial Portugues et Banco Espirito Santo s'effondrant de 1,18 et 2,99% après que le gouvernement de Lisbonne ait déclaré vouloir procéder à de nouvelles coupes budgétaires afin de remplir les termes de son plan de sauvetage à hauteur de 78 milliards d'euros, bien que la cour constitutionnelle du Portugal ait opposé son veto à un projet de suspension d'un mois de salaire des fonctionnaires et de pension des retraités.

A Londres, le FTSE 100, riche en matières premières, a conquis 0,32%, tiré vers le haut par la forme de ses exploitants.

Les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto se rétractaient cependant de 0,35 et 0,30%, leurs rivaux Eurasian Natural Resources et Polymetal les dépassant avec 5,49 et 1,19%.

Les cuivriers Kazakhmys et Xstrata n'étaient pas non plus en reste avec 2,14 et 0,27%.

La City perdait quand à elle son optimisme, HSBC Holdings dérapant de 0,26%, la Royal Bank of Scotland de 0,65%, et Lloyds Banking de 0,66%, tandis que Barclays émergeait de 0,04%.

Les perspectives des marchés américains gardaient par contre le moral: les options sur le Dow Jones prévoyaient une hausse de 0,24%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0,30% et celles sur le Nasdaq 100 à 0,30%.

Le département d'état au travail avait constaté vendredi que l'économie des Etats-Unis avait créé 88.000 postes en mars, leur pire performance depuis juin, se situant nettement au-dessous des 200.000 espérés, bien que le taux de chômage ait fait la bonne surprise de fléchir de 7,7 jusqu'à 7,6% en février.