L'Europe marquée par les performances décevantes: DAX 30 -1.47%
Investing.com
Publié le 21/02/2013 09:50
En première partie de séance européenne, l'EURO STOXX 50 a dérapé de 1.49%, le CAC 40 français de 1.47%, et le DAX 30 allemand aussi.
Le groupe de recherches économiques Markit a en effet déclaré que son l'évaluation préliminaire de son indice des directeurs des achats manufacturiers français n'avait pas satisfait en grimpant depuis les 42.9 définitifs de janvier jusqu'à 43.6 après ajustement saisonnier, tandis que celui des services sombrait à 42.7, sa plus faible valeur en quatre ans.
Il a ajouté que celui du secteur secondaire allemand avait avancé depuis les 49.8 précédents jusqu'à 50.1 pour le mois en cours, mais n'atteignait cependant pas les 50.5 espérés.
Le tertiaire a quand à lui connu dans le même temps son expansion la plus lente des deux mois écoulés.
L'atmosphère s'était déjà assombrie après que le procès-verbal de la dernière réunion du conseil directeur de la banque centrale américaine ait montré que ses membres avaient envisagé de ralentir, voire d'arrêter les acquisitions d'obligations avant même que le marché du travail ne reprenne des couleurs, par peur qu'elles destabilisent les marchés financiers.
La finance était du coup en berne, les français BNP Paribas et Société Général plongeant respectiveent de 2.74 et 2.93%, imités par les allemands Commerzbank et Deutsche Bank avec 2.11 et 3.78%.
Il en était de même à la périphérie, les espagnols BAnco Santander et BBVA laissant échapper 1;88 et 2.11%, suivis des italiens Intesa Sanpaolo et Unicredit avec 3.34 et 3.31%.
Axa, second assureur européen, coulait pour sa part de 3.14% suite à l'aveu de revenus nets subissant un revers inattendu l'année passée.
A Londres, le FTSE 100, chargé en matières premières, a reculé de 1.34%, tiré vers le bas par des exploitants dans la tourmente.
Les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto fondaient de 3.03 et 2.65%, les cuivriers Kazakhmys et Xstrata n'étant pas en reste avec 4.03 et 2.98%.
Anglo American, poids lourd des hydrocarbures, leur emboîtait le pas de 1.29%, et son rival BP aussi avec 1.11%.
La City suivait elle aussi le chemin tracé sur le continent, Barclays chutant de 1.71%, et HSBC Holdings de 1.66%, la Royal Bank of Scotland et Lloyds Banking se trouvant en queue de peloton avec 2.15 et 2.23%.
Les perspectives des marchés américains partageaient quand à elles ce pessimisme: les options sur le Dow Jones prévoyaient une baisse de 0.24%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0.21% et celles sur le Nasdaq 100 à 0.33%.
Les Etats-Unis concluront de leur côté la journée avec leur évolution des prix à la consommation, ainsi que leur décompte hebdomadaire des nouvelles inscriptions au chômage, tandis que leurs spécialistes de l'immobilier divulgueront les chiffres de ventes de logements d'occasion, en attendant de connaître l'importance de l'activité des usines dans la région de Philadelphie et l'inventaire des réserves pétrolières.
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Auteur:: Investing.com
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