L'Europe malmenée par les turbulences italiennes: DAX 30 -0.14%

Investing.com - Les bourses européennes étaient en net repli ce mercredi après-midi, la bonne humeur ayant été entachée par des résultats régionaux peu enthousiasmants et par le succès mitigé des enchères cruciales de dettes italiennes.

En seconde partie de séance européenne, l'EURO STOXX 50 a régressé de 0.62%, le CAC 40 français de 0.53%, et le DAX 30 allemand de 0.14%.

L'Italie a en effet vu les taux appliqués à ses dettes triennales grimper à leur plus haut niveau depuis décembre au cours de leurs premières mises aux enchères depuis la dégradation la semaine passée d'un cran de la notation attribuée par l'agence Fitch dans le sillage d'élections sans résultats tranchés.

Rome a ainsi émis pour 3.32 milliards d'euros d'obligations à trois ans à 2.48% de moyenne, au lieu des 2.3% du mois dernier.

L'agence Eurostat, chargée des statistiques européennes, a aussi montré que la production de la région avait commis un faux pas de 0.4% en janvier, faisant ainsi pire que les 0.1% redoutés, aggravant les angoisses au sujet du futur de son économie.

La finance voyait du coup ses inquiétudes confirmées, les allemands Commerzbank et Deutsche Bank plongeant respectivement de 8.08 et 1.84%, suivis des français BNP Paribas et Société Générale avec 0.93 et 1.31%.

Il en était de même à la périphérie, les espagnols Banco Santander et BBVA trébuchant de 1.02 et 0.39%, les italiens Intesa sanpaolo et Unicredit s'écroulant de 2.38 et 1.66%.

Les nouvelles n'étaient pas bonnes non plus pour Inditex, le tailleur ibère laissant filer 3.43% après n'avoir enregistré que 12% de revenus supplémentaires pour un total de 705 millions d'euros du début novembre à la fin janvier, alors que les experts tablaient sur davantage.

A Londres, le FTSE 100 a sombré de &;à(%, tiré vers le bas par ses établissements financiers.

Ceux-ci suivaient le chemin tracé par leurs homologues continentaux, Lloyds Banking commettant un faux pas de 0.68%, celui de Barclays étant pire avec 1.31%, HSBC Holdings et la Royal Bank of Scotland se situant en queue de peloton avec 1.4 et 1.68%.

Les entreprises spécialisées dans les matières premières souffraient toujours, les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto fondant de 1.98 et 1.92%, Eurasian Natural Resources leur emboîtant le pas avec 2.62%.

Les cuivriers Kazakhmys et Xstrata aggravaient leurs cas, dérapant de 4.26 et 1.41%.

L'assureur immobilier et autoobile Direct Line Insurance Group coulait aussi de 2.66% après que la Royal Bank of Scotland ait annoncé compter en vendre pour 530 millions de GBP de parts.

Les perspectives des marchés américains étaient toutefois plus modérément pessimistes: les options sur le Dow Jones prévoyaient une baisse de 0.21%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0.21% aussi et celles sur le Nasdaq 100 à 0.2%.

Les Etats-Unis comptaient de leur côté dévoiler en fin de journée le volume des ventes auprès des particuliers, ainsi que les variations des prix à l'importation, l'état de stocks des entreprises et celui des réserves pétrolières nationales.