L'Europe avance dispersée, guettant la Fed: DAX 30 +0.24%

Investing.com

Publié le 12/12/2012 13:06

Investing.com - Les bourses européennes n'étaient toujours pas unanimes ce mercredi après-midi, suite à de résultats décevants du bloc euro, les yeux se braquant désormais vers les conclusions imminentes de la réunion d'orientation de la Réserve Fédérale.

En seconde partie de séance européenne, l'EURO STOXX 50 a progressé de 0.04%, le CAC 40 français laisait échapper 0.11%, et le DAX 30 allemand prenait 0.24%.

Il a en effet été révélé à la mi-journée que la production industrielle de la zone euro avait subi un repli de 1.4% en octobre, prolongeant les 2.3% déplorés le mois précédent alors que les experts tablaient sur un réveil de 0.2% pour la période considérée.

La banque centrale américaine devrait quand à elle vraisemblablement annoncer de nouvelles mesures destinées à remplacer l'Opération Twist, qui prend fin ce mois-ci, en conclusion de sa prise de cap d'aujourd'hui.

La prudence restait de circonstance, en gardant un oeil sur les négociations à Washington destinées à contourner le problème du mur fiscal menaçant les Etats-Unis, en raison des risques que la fin de réductions d'impôts et les coupes budgétaires devant prendre effet à la nouvelle année ne fassent dérailler la relance économique nationale.

La finance restait plutôt en forme, les allemands Deutsche Bank et Commerzbank empochant respectivement 0.29 et 1.66%, suivis de leurs collègues de la périphérie comme l'italien Intesa Sanpaolo et l'espagnol Banco Santander avec 0.49 et 0.31%.

Mais leurs homologues de France étaient monis tranchés, BNP Paribas dérapant de 0.19 et la Société Générale redressant la barre de 0.44%.

Le pays voyait par contre Peugeot, second constructeur automobile du continent, profiter de l'annonce de l'élimination de 1 500 postes venant s'ajouter aux 8 000 du plan social dévoilé en juillet pour rafler 6.94%.

La chaîne hôtelière Accor s'effondrait de 0.94% de son côté après que la plus haute instance française l'ait condamnée à payer 149.7 millions d'euros d'impôts.

A Londres, le FTSE 100, chargé en matières premières, a conquis 0.25%, après qu'une étude officielle ait montré pour novembre une diminution inattendue du nombre des bénéficiaires des aides aux demandeurs d'emploi britanniques, tandis que celui des salariés battait tous les records.

Les carburants et les exploitants se sont ressaisis, Anglo American encaissant 2.02%, et Evraz 3.31%, les mastodontes miniers Rio Tinto et BHP Billiton se contentant de 0.02 et 0.09%.

La City n'était pas non plus à négliger, Lloyds Banking engrangeant 0.69%, imitée par la Royal Bank of Scotland avec 0.76%, et Barclays avec 1.04%,alors que HSBC Holdings nageait à contre-courant avec un faux pas de 0.48%.

L'Imagination Technologies Group sombrait pour sa part de 3.97%, et ce malgré des rentrées dépassant les espérances pour le premier semestre fiscal.

Les perspectives des marchés américains étaient toutefois modérément optimistes: les options sur le Dow Jones prévoyaient une hausse de 0.1%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0.1% aussi et celles sur le Nasdaq 100 à 0.17%.


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