Les Français de nouveau appelés aux urnes pour les législatives

Reuters

Publié le 12/06/2022 11:21

Mis à jour le 12/06/2022 17:15

PARIS (Reuters) - Sept semaines après la présidentielle, 48,7 millions de Français sont appelés aux urnes ce dimanche pour des élections législatives dont Emmanuel Macron attend les moyens d'appliquer son programme, là où les extrêmes de gauche comme de droite espèrent redessiner à leur avantage le paysage politique.

Les bureaux de vote ont ouvert leurs portes à 08h00 pour les refermer à 18h00 - ou 20h00 dans les grandes villes -, avant un second tour prévu dimanche prochain.

A 17h00, le taux de participation s'élevait à 39,42% pour la France métropolitaine, contre 40,75% à la même heure au premier tour des élections législatives de 2017 et 48,31% en 2012, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur.

Les instituts de sondages ont prédit un taux d'abstention supérieur à 51,3%, le record enregistré au premier tour du scrutin de 2017.

"On anticipe un premier tour difficile, avec le risque d'une forte abstention, ce qui n'est jamais bon", déclarait cette semaine une source gouvernementale.

De la composition de l'Assemblée nationale issue de ces scrutins dépendra la possibilité pour le gouvernement, dont 14 membres sont candidats au risque de perdre leur ministère en cas de défaite, de mener à bien le projet sur lequel le président a été élu le 24 avril avec 58,5% des voix.

La Première ministre Elisabeth Borne, nommée à Matignon le 20 mai, est candidate dans le Calvados pour la première fois de sa carrière politique.

Au total, 6.293 candidats sont en lice pour 577 places au Palais-Bourbon où la majorité absolue est fixée à 289 sièges.

Parmi les forces en présence figurent la confédération présidentielle Ensemble! - composée des partis Renaissance, MoDem, Horizons et Agir notamment - et la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes), coalition de gauche inédite créée au lendemain de la présidentielle.

Le chef de file de La France Insoumise Jean-Luc Mélenchon, arrivé troisième à l'élection présidentielle, revendique le poste de Premier ministre en cas de cohabitation.