L'Asie profite des espoirs de relance: Nikkei 225 +0.8%

Investing.com - Les places d'Asie étaient en bonne forme ce mercredi matin, l'Australie et le Japon culminant au plus haut en quatre ans sur fond de signes de relance mondiaux.

En fin de séance asiatique, l'ASX/200 australien prenait 0.35%, le Hang Seng de Hong Kong 0.5% et le Nikkei 225 japonais 0.8%.

Elles ont suivi le chemin tracé dans la nuit par Wall Street, où le S&P 500 clôturait avec un pic de cinq ans, lequel suivait un rebond européen découlant d'une étude du centre de recherches économiques ZEW montrant hier matin que son baromètre de la confiance dans l'économie allemande s'était hissé en février à son plus haut niveau en 34 mois.

Sydney poursuivait son avancée sans précipitation pour frôler un sommet de quatre ans et demi, toujours soutenue par de belles performances.

Le foreur pétrolier Woodside Petroleum engrangeait ainsi 3.1% avec la revendication de bénéfices ayant presque doublé pour atteindre 2.06 milliards d'AUD, ainsi qu'avec la remontée de son dividende final.

Mais tout n'était pas rose, le mastodonte BHP Billiton fondant de 0.9% après avoir déploré un effondrement de 43% de ses profits nets hors éléments ponctuels au premier semestre fiscal, pour se retrouver à 5.68 milliards d'AUD, et annoncé que son directeur général Marius Kloppers prendrait une retraite imminente, et serait remplacé par Andrew McKenzie, actuellement à la tête de la division non-ferreuse.

Le fournisseur de minerai de fer Fortescue Metals Group a d'ailleurs dérapé de 5% en raison des 40% de dégringolade de ses bénéfices du premier semestre, se limitant à 478 millions d'AUD, et renonçant du coup au paiement d'un dividende intermédiaire.

Hong Kong profitait aussi des voyants passant au vert pour l'économie de la planète.

Le phénomène était particulièrement sensible parmi les compagnies dépendantes des perspectives de croissance, China Cosco Holdings encaissant 1%, China Shipping Container Lines, second transporteur national de conteneurs marin, 1.7%, et l'opérateur portuaire China Merchants Holdings 1.6%.

Les gros exportateurs n'étaient pas en reste, Li & Fung s'élevant de 1.35%, et le poids lourd de la chaussure Belle International Holdings de 2%.

Tokyo se hissait pour sa part au plus haut depuis septembre 2008 après qu'il ait été montré que les exportations du pays avaient davantage augmenté en janvier qu'espéré, les expéditions vers la Chine reprenant du poil de la bête, bien que le déficit de sa balance commerciale reste historiqueent élevé.

Toyota se distinguait avec une poussée de 1.7% après que le journal Nikkei ait rapporté son intention d'augmenter sa production nationale dans des proportions supérieures à celles envisagées auparavant.

L'attention se concentrait toujours sur la nomination du prochain gouverneur de la Banque du Japon, après que Masaaki Shirakawa, occupant actuellement le poste, ait déclaré en début de mois compter le quitter le 19 mars, soit trois semaines avant la fin de son mandat.

L'indice vedette nippon a grimpé de près de 31% depuis la mi-novembre, à partir du moment où le premier ministre sur le retour Shinzo Abe, alors seulement candidat, commençait à exhorter la banque centrale nationale à prendre des mesures plus agressives.

Les entreprises tournées vers l'extérieur s'étaient du coup portées en tête de peloton, car cette éventualité pouvait les rendre plus compétitives à l'étranger.

Le futur des bourses européennes s'annonçait quand à lui sans grand éclat, la circonspection restant de rigueur à l'approche des élections législatives italiennes à l'horizon de la fin du mois, avec la peur qu'un parlement sans majorité claire ne freine l'avancée des réformes économiques.

Les options sur l'EURO STOXX 50 ne prévoyaient pas d'évolution, celles sur le CAC 40 français non plus, ni celles sur le DAX 30 allemand, tandis que celles sur le FTSE 100 britannique pointaient vers un frémissement de 0.1%.

La Réserve Fédérale compte de son côté conclure la journée avec le procès-verbal du dernier conseil d'orientation de sa politique monétaire, alors que les autorités des Etats-Unis dévoileront le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, ainsi que celui des constructions entamées.

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