La poussée de l'Europe modérée par des revers: DAX 30 +0.21%

Investing.com - Les bourses européennes ont vu l'avance de la matinée s'amenuiser ce mercredi après-midi, en raison de la déception dûe aux ventes du blos euro et d'enchères espagnoles peu réjouissantes, bien que la confiance demeure consolidée par les signes de progrès dans la gestion de la crise de la dette régionale.

En seconde partie de séance européenne, l'EURO STOXX 50 progressait de 0.2%, le CAC 40 français de 0.19%, et le DAX 30 allemand de 0.21%.

Des chiffres officiels ont en effet montré que les ventes au détail de la zone euro avaient subi un revers de 1.2% en octobre, soit nettement plus que les 0.1% déjà redoutés suite aux 0.6% échappés le mois précédent.

Ce revers s'est ajouté au fait que Madrid n'avait réussi qu'à écouler pour 4.3 milliards d'euros en obligations au lieu des 4.5 escomptés.

Mais le moral restait cependant vaillant suite au lancement lundi par les autorités grecques d'un plan de rachat de créances aux investisseurs privés, allégeant ainsi le fardeau de la dette du pays dans le cadre de l'accord lui débloquant l'accès aux 44 milliards d'euros de fonds de secours.

La finance avait le sourire, les français BNP Paribas et Société Générale grimpant respectivement de 0.32 et 0.25%, dépassés par les allemands Deutsche Bank et Comerzbank avec 1.3 et 2.24%.

La périphérie n'était pas en reste, les italiens Unicredit et Intesa Sanpaolo empochant 0.21 et 0.3%, suivis des espagnols BBVA et Banco Santander avec 0.58 et 0.05%.

Nokia Oyj, fabricant finnois de téléphones, raflait quand à lui 7.11% avec la présentation d'une version de son principal intelliphone spécialement étudiée pour China Mobile Ltd, premier opérateur de téléphonie mobile de Chine.

A Londres, le FTSE 100, riche en matières premières, a conquis 0.15%, tiré vers le haut par des carburants et des exploitants ayant le vent en poupe, après qu'il ait été montré que le domaine tertiaire national avait réalisé en novembre sa progression la plus lente en près de deux ans.

Anglo American, poids lourd des hydrocarbures, engrangeait 3.34%, alors que son rival BP dérapait de 0.68%, après avoir pourtant redressé la tête après l'ouverture.

Les mastodontes miniers Rio Tinto et BHP Billiton gardaient le cap avec 2.68 et 2.25% d'amélioration, et les cuivriers Xstrata et Kazakhmys aussi avec 0.93 et 3.57%.

La City emboîtait pour sa part le pas à ses homologues continentaux, la Royal Bank of Scotland avançant de 0.2%, et Lloyds Banking de 0.3%, tandis que Barclays et HSBC Holdings caracolaient avec 0.49 et 0.68%.

Ce dernier avait auparavant fait savoir qu'il avait approuvé la vente de ses parts du chinois Ping An Insurance au milliardaire thaïlandais Dhanin Chearavanont pour 9.4 milliards d'USD, dans l'espoir de donner un coup de fouet à ses bénéfices et de se fournir en liquidités.

Les perspectives des marchés américains partageaient également cet optimisme: les options sur le Dow Jones prévoyaient une hausse de 0.36%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0.25% et celles sur le Nasdaq 100 à 0.12%.

Le groupe de recherches économiques Markit avait signalé ce matin que l'indice des directeurs des achats du secteur tertiaire de l'Espagne était remonté de 41.2 vers 42.4 pour novembre, alors que les experts redoutaient de le voir plonger à 41 pour la période considérée.

Les Etats-Unis guettaient de leur côté cet après-midi le rapport de l'agence de gestion des ressources humaines ADP sur la masse salariale non agricole, ainsi que leurs chiffres officiels concernant les commandes auprès des usines et les réserves de pétrole brut, tandis que l'institut de gestion des approvisionnements rendra un rapport sur l'activité tertiaire.