Faurecia relève les synergies de coûts attendues du rachat de Hella

Reuters

Publié le 07/02/2022 08:40

Mis à jour le 07/02/2022 10:56

PARIS (Reuters) - Faurecia (PA:EPED) a revu lundi à la hausse sa prévision de synergies de coûts issues du rachat pour 6,7 milliards d'euros de l'allemand Hella qu'il a finalisé fin janvier.

L'équipementier automobile, qui doit dévoiler le nouveau nom du groupe combiné lors d'une conférence de presse à 11h00 (10h00 GMT), dit désormais viser plus de 250 millions d'euros de synergies de coûts contre un précédent objectif de plus de 200 millions.

Les autres prévisions financières pour le nouvel ensemble ont été confirmées: pour 2025, le chiffre d'affaires est attendu à plus de 33 milliards d'euros, la marge opérationnelle supérieure à 8,5% et le flux de trésorerie net à environ 1,75 milliard d'euros.

Les synergies de revenus devraient atteindre entre 300 millions et 400 millions d'euros d'ici 2025 et les optimisations du cash-flow devraient générer environ 200 millions d'euros par an en moyenne de 2022 à 2025.

A la Bourse de Paris, l'action Faurecia gagnait 2,87% à 39,76 euros à 10h32, quand le SBF 120 était pratiquement inchangé au même moment (+0,04%).

Les synergies de coûts accrues "devraient permettre au groupe de compenser les difficultés qui sont apparues depuis l'annonce de l'accord [en août ndlr], notamment l'inflation", ont commenté dans une note les analystes d'Oddo BHF, disant conserver une opinion positive sur le rapprochement.

TAILLE CRITIQUE

Confronté à la baisse de la production automobile imputable à une pénurie mondiale de puces électroniques, Faurecia a dû de nouveau abaisser en novembre ses objectifs financiers pour 2021. Hella avait également, le même jour, averti sur ses résultats.

Faurecia, qui publiera ses résultats annuels le 21 février, table sur des ventes comprises entre 15 milliards et 15,5 milliards d'euros et sur une marge opérationnelle de 5,5% pour 2021.

Avec Hella, le groupe français entend accélérer sa transformation et atteindre une taille critique pour répondre aux défis posés par l'électrification engagée par les constructeurs automobiles. L'exposition du groupe au moteur à combustion interne sera réduite à environ 10% de ses ventes en 2025, a-t-il indiqué lundi dans son communiqué.