USD : Le "dollar smile" encore d'actualité selon Schroders

Investing.com

Publié le 29/03/2023 12:03

Par Laura Sanchez

Investing.com - L'índice sur le dollar se négocie avec une grande volatilité ces jours-ci. Si les États-Unis devaient entrer en récession avant le reste du monde, le billet vert serait confronté à une période de faiblesse, selon la théorie du "dollar smile". Schroders (LON :SDR) se demande si cette théorie est toujours valable.

Les "bonnes nouvelles" concernant l'économie peuvent être considérées comme des "mauvaises nouvelles" pour les marchés financiers dans un contexte comme celui de 2022, lorsque l'inflation stimulait les marchés et que la normalisation de la politique monétaire était en cours", expliquent Caroline Houdril, gestionnaire de portefeuille, et Joven Lee, stratège multi-actifs chez Schroders.

Selon Caroline Houdril et Joven Lee, dans un tel environnement, les actions et les obligations peuvent perdre de l'argent en même temps, ce qui signifie qu'il y a moins d'endroits où les investisseurs peuvent se mettre à l'abri. Le dollar américain peut alors jouer un rôle unique, comme il l'a fait l'année dernière, profitant de la hausse des taux d'intérêt et des inquiétudes liées à la croissance.

"À l'horizon 2023, c'est peut-être la croissance, et non l'inflation, qui empêchera les investisseurs de dormir. Compte tenu de ce changement, nous avons pensé qu'il valait la peine de mettre en lumière le grand gagnant de l'année dernière et de revoir le rôle du dollar américain dans les portefeuilles", soulignent ces experts.

h2 Qu'est-ce que le "dollar smile" ?/h2

Schroders rappelle que ce qui est arrivé au dollar américain l'année dernière reflète un phénomène connu sous le nom de "dollar smile".

Identifié il y a 20 ans par Stephen Li Jen, le "dollar smile" désigne le fait que le dollar américain surperforme les autres monnaies dans deux scénarios extrêmement différents :

  1. Lorsque l'économie américaine est forte et que les marchés sont optimistes.
  2. Lorsque l'économie mondiale se porte mal et que l'appétit pour le risque est faible (environnement d'"aversion au risque").