La Chine convoite de plus en plus le nickel de Nouvelle-Calédonie

AFP

Publié le 03/10/2014 19:59

La Chine convoite de plus en plus le nickel de Nouvelle-Calédonie

Alors que l'Indonésie interdit depuis début 2014 toute exportation de minerai de nickel brut, la Chine, premier consommateur mondial, se tourne vers la Nouvelle-Calédonie, où l'appétit de Pékin suscite des inquiétudes.

En septembre, le mineur calédonien Maï Kouaoua Mines (MKM) a annoncé la signature d'un accord de principe avec le groupe chinois JinPei (Pékin), en vue de produire annuellement 10.000 tonnes de ferronickel à compter de 2018, puis 30.000 tonnes.

JinPei va entrer à hauteur de 49% dans MKM, qui possède des mines en Nouvelle-Calédonie, tandis que l'usine métallurgique, qui sera construite au Vanuatu, paradis fiscal à 540 km au nord-est du Caillou, sera détenue à 51% par MKM et à 49% par les Chinois. JinPei injecte un milliard d'euros dans le projet.