Mia Electric: quatre repreneurs intéressés, mais l'emploi menacé

AFP

Publié le 22/04/2014 20:12

Mis à jour le 22/04/2014 20:30

Le fabricant de voitures électriques Mia Electric, placé en liquidation judiciaire en mars, fait l'objet de quatre propositions de reprise, mais qui ne sauvegarderaient qu'une partie des 200 emplois, a-t-on appris mardi de sources concordantes.

"Il y a quatre repreneurs, dont l'actuelle présidente Michèle Boos", appuyée par un consortium d'investisseurs, a déclaré à l'AFP la ministre de l'Ecologie et présidente de la région Poitou-Charentes Ségolène Royal.

Selon les repreneurs, les offres de sauvegarde d'emplois, sur les 200 que compte Mia, vont de "zéro" à "70", a déclaré à l'AFP une source ayant assisté à la présentation des offres en comité d'entreprise mardi.

Selon une autre source proche du dossier, dans tous les cas une trentaine d'emplois seraient préservés dans la partie vouée à la production et environ 20 au bureau d'études de Mia, à Cerizay (Deux-Sèvres).

"Les offres ne sont pas fermes et définitives. Elles le seront le 5 mai, 48 heures avant l'audience" destinée à les examiner, au tribunal de commerce de Niort, a déclaré à l'AFP Christophe Klein, délégué CFE CGC chez Mia Electric.

"Nous espérons les faire évoluer dans le bon sens d'ici-là", a-t-il ajouté en référence à la sauvegarde de l'emploi.

Les quatre candidats à la reprise sont l'industriel Michel Albrand, et sa société NSD2 (Network Strategy Distribution Development) intervenant notamment comme conseil des collectivités locales en matière de mobilité électrique.

Le fournisseur de batteries E4V, qui équipe déjà la Mia, est également sur les rangs.