Une saison des trimestriels à risque ?

 | 24/07/2018 12:52

Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr

Nous sommes maintenant dans le vif du sujet concernant les publications semestrielles.

Après Michelin (PA:MICP) hier soir et avant LVMH (PA:LVMH) tout à l’heure post-clôture, quelques réactions boursières observées depuis la fin de semaine dernière ne me semblent pas très engageantes.

Outre Plastic Omnium (PA:PLOF), mon collègue Guillaume Duhamel évoquait récemment le cas d’un autre équipementier automobile, Faurecia (PA:EPED) (FR0000121147-EO), victime du caractère probablement un peu trop exigeant des attentes des opérateurs. Pourtant, le newsflow n’est pas si mauvais et le groupe a rehaussé ses guidances pour 2018, mais l’ampleur de ce relèvement a été jugée trop faible par les opérateurs.

C’est justement cette ambivalence entre bon newsflow et réaction boursière négative qui n’est à mon sens pas très engageante. Car quand un marché commence à ne plus acheter les bonnes nouvelles ou soi-disant bonnes nouvelles, c’est justement parce qu’il a déjà pricé le meilleur en amont (avec donc des attentes élevées)…

Faurecia et Atos (PA:ATOS), deux coups de semonce à retardement
C’est exactement ce qu’il s’est produit sur Faurecia vendredi, avec un titre qui avait ouvert en hausse vendredi matin, mais qui a clôturé en repli de plus de 7% vendredi.

La traduction graphique de ce constat boursier est visible avec la bougie journalière formée vendredi dernier, de type « avalement baissier ». Dans le jargon technique, cela signifie une ouverture en hausse, au plus haut, avant une clôture en baisse au plus bas.

Jugez plutôt.