Transocean, Petrobras, CGG, … le point sur les valeurs pétrolières

 | 13/12/2016 10:04

Face au net rebond des produits pétroliers ces deniers jours, voyons comment les valeurs liées de près ou de loin à l’évolution du baril réagissent sur le marché secondaire.

Le 30 novembre dernier, les quatorze membres de l’OPEP (Algérie, Angola, Gabon, Libye, Nigeria, Équateur, Venezuela, Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Irak, Iran, Koweït, Qatar et Indonésie) ont réussi à se mettre d’accord pour réduire leur production de pétrole.

Dans les faits, la production quotidienne sera réduite au premier semestre de l'année prochaine de plus d'un million de barils, sur près de 34 millions actuellement.

Réunis ce week-end à Vienne, les représentants de onze producteurs non-membres du cartel se sont également engagés à réduire leur production, d’environ 560.000 barils par jour. La Russie sera le plus important de ces contributeurs, aux côtés du Mexique, le Kazakhstan, la Malaisie, Oman, l'Azerbaïdjan, Bareïn, la Guinée équatoriale, le Sud Soudan, le Soudan et Brunei.

Qualifiés d’historiques, ces accords mettent fin à près d’un an de négociations et de pourparlers. Ils sont peut-être également le début d’une ère haussière pour l’or noir, qui a franchi ce matin pour la première fois depuis plus d’un an la bare des 54 dollars le baril.

Sur le marché de la dette, la remontée du pétrole se traduit par une baisse des rendements des obligations pétrolières. Transocean Overseas a vu ainsi ses obligations fortement s’apprécier. L’émission remboursable en 2023 a pris plus de dix points depuis ses plus bas de septembre, pour se traiter désormais au-dessus du pair à 105% du nominal, avec un rendement annuel ramené sous les 8% en dollar. Fournisseur d'équipements de forages pétroliers en mer, Transocean est un émetteur jugé spéculatif par les agences de notation, Standard & Poor’s attribuant à sa dette un rating BB+.

Les emprunts du géant étatique brésilien Petrobras ont également repris quelques points, à l’image de l’émission remboursable en 2024 qui voit son rendement annuel ramené sous les 7%, sur base d’un cours en hausse à 97% du nominal. Le groupe pétrolier est noté quatre crans de moins chez Standard & Poor’s, qui lui attribue un rating B+.

En ce qui concerne les émetteurs européens, l’emprunt CGG (PA:GEPH) 2020 reprend quelques points autour des 45% du nominal, avec un rendement annuel de 34% qui témoigne toujours de la difficile particulièrement difficile dans laquelle se trouve le groupe français de services parapétroliers. Ce dernier bénéficie d’ailleurs d’une note CCC chez Standard & Poor’s. La coupure est fixée à 100.000 euros.

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Non noté chez Standard & Poor’s, l’emprunt Hellenic Petroleum (AT:HEPr) remboursable en 2019 fait lui preuve de stabilité, proposant un rendement annuel de 5,25% sur base d’un cours proche du pair. La coupure est également fixée à 100.000 euros.