Tendance dictée par les indicateurs techniques avant FOMC et NFP

 | 28/07/2014 13:35

Les marchés des changes sont calmes en ce lundi, avant les importants faits et données de marché attendus sur la deuxième moitié de la semaine. Les Etats-Unis seront au centre de l'attention avec l'estimation du PIB du deuxième trimestre et le verdict du FOMC mercredi, suivis par les emplois non agricoles et le taux de chômage vendredi. Les taux US à 10 ans ont commencé la semaine sous 2.50%, tandis que l'indice DXY consolide sur ses plus hauts niveaux de plus d'un mois. Alors que le billet vert montre des signes de reprise, la réticence sur les taux US reste tributaire de la décision du FOMC. La Fed devrait réduire ses achats obligataires d'encore 10 milliards par mois, à 25 milliards de dollars.

D'après les probabilités implicites extraites des fixations des prix des futures sur Fed Funds, la probabilité d'un premier relèvement des taux de la Fed demeure basse jusqu'au deuxième trimestre 2014. Les "points de la Fed" (projections des gouverneurs) seront scrutés de près pour suivre la dynamique faucons-colombes au sein du FOMC.

h2 Forte augmentation des shorts sur l'euro/h2

Les données CFTC font apparaître une vive augmentation des positions shorts sur futures EUR sur la semaine close au 22 juillet. Les shorts spéculatifs nets confirment le sentiment négatif sur la monnaie unique, mais accroissent également le risque d'un retournement haussier en cas de déconvenue. La trajectoire de l'EUR/USD dépendra essentiellement des indicateurs publiés cette semaine. Outre les données US, il conviendra de suivre de près l'inflation et le taux de chômage de la zone euro. L'estimation de l'IPC de juillet, qui sera communiquée le jeudi 31 juillet, s'annonce encore une fois morose (IPC a/a anticipé à 0.5%, sous-jacent a/a à 0.8%). Les rendements réels des actifs libellés en euro restent attractifs du fait de la faible dynamique de l'inflation. On note une bonne demande sur les obligations périphériques en ce début de semaine (sauf pour le Portugal), le plan de stimulation de la BCE continuant de pousser à la baisse les rendements des pays les plus endettés. Nous nous attendons à voir l'euro faire du sur-place pendant la première moitié de la semaine. Sur l'EUR/USD, les bids demeurent solides à 1.3400+, tandis que les offres sont observées au-dessus de 1.3550 (plus haut du 21 juillet). D'importantes offres liées aux options attendent d'être activées à 1.3400 pour la semaine à venir, laissant entrevoir une correction baissière accrue en cas de cassure négative sous 1.3400. Le principal support se situe à 1.3296 (plus bas du 7 novembre 2013). Les traders doivent toutefois être conscients du risque d'un retournement haussier à court terme, du fait des conditions de survente sur l'EUR/USD (RSI à 28%) et des positions spéculatives shorts sur l'euro. Dans ce contexte, les offres devraient limiter les rebonds dans la zone 1.3565/91 (MM21j/50j), compte tenu du profond sentiment baissier à moyen terme. L'EUR/GBP se traite à mi-range de la bande de la tendance baissière de juin-juillet (0.78673/0.79633). Le biais général reste baissier tant que la résistance des 0.79330/0.79633 (MM21j / sommet du canal de tendance baissière) tient bon.

h2 Le loonie dans la zone de consolidation haussière/h2

Obtenez l’App
Rejoignez les millions de personnes qui utilisent l’app Investing.com pour suivre les marchés.
Télécharger maintenant

La vigueur généralisée du billet vert a permis à l'USD/CAD d'effacer la résistance des 1.0800 vendredi dernier; Le cross consolide ses gains dans la zone de consolidation haussière. La principale résistance se tient sur la MM200j (1.0832), tandis que les supports se développent sur 1.0789/1.0800 (MM21j / optionalité). L'orientation dépend essentiellement de l'appétit pour le dollar et de la publication du PIB canadien vendredi. La deuxième moitié de la semaine devrait donc apporter une certaine clarté sur la direction à court terme. Nous restons en retrait et surveillons de près le seuil de la MM200j, dont la cassure à la hausse pourrait ouvrir la porte à une correction haussière accrue.