Qu’est-ce qui pourrait arrêter Google ?

 | 16/11/2016 15:32


Google (NASDAQ:GOOGL), désormais connu sous le nom de sa holding Alphabet depuis août 2015, reste une des valeurs incontournables des marchés boursiers. Avec une capitalisation boursière de 522 Milliards de dollars, Alphabet reste la seule compagnie à tenir tête au monstre Apple (NASDAQ:AAPL), qui culmine à 572 milliards de dollars. Cette capitalisation classe la holding deuxième à l’échelle mondiale, et lui permet de figurer parmi l’élite des « Géants du Web », le GAFA (acronyme des quatre grandes valeurs technologiques Google, Apple, Facebook (NASDAQ:FB) et Amazon (NASDAQ:AMZN)). A titre de comparaison, le GAFA a une capitalisation boursière de 1772,13 milliards de dollars, ce qui est nettement supérieur aux 1372,38 milliards de dollars du Cac40.

Larry Page et Sergey Brin, cofondateurs de Google, ont parcouru un long chemin depuis la création, en 1998, du moteur de recherche baptisé initialement BackRub. Désormais, Alphabet, c’est la recherche par Internet, la téléphonie par le système d’exploitation Androïd, la sortie de tablettes Nexus 7, un navigateur internet Google Chrome, 21,5 milliards de dollars de revenus au deuxième trimestre 2016, plus de 70 bureaux dans le monde et 62.000 « Googleurs » au service de l’entreprise.

Le groupe prévoit d’ailleurs des projets très ambitieux qui ont pour but de modifier le mode de vie de l’être Humain. Parmi les plus médiatisés, on retrouve le projet de la branche Google X qui veut créer le premier cerveau électronique opéré par une intelligence artificielle, ou les voitures sans conducteurs qui sont en train de se répandre dans l’industrie des VTC. C’est d’ailleurs chez Uber qu’il y a eu les premiers essais de voyages sans conducteur. La branche Google Capital, qui investit dans des entreprises technologiques à fort potentiel, fait d’ailleurs partie des investisseurs principaux chez Uber.

Du côté des projets moins en vue du grand public, Alphabet planche sur le «transhumanisme», aussi connu sous le nom de révolution NBIC (Nanotechnologies, Biotechnologies, Informatique et sciences Cognitives). Ce projet a pour but de limiter le vieillissement chez l’Homme en « améliorant » ses capacités à l’aide d’implants lui procurant des facultés qui lui étaient jusque-là étrangères. Calico, une autre branche d’Alphabet, a pour but d’allonger l’espérance de vie de l’Homme. Loin de considérer ce projet comme de la science-fiction, la méga firme américaine y a déjà investi plus de 730 millions de dollars.

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Alphabet a publié de solides résultats trimestriels, dépassant toutes les attentes. La société, qui dispose d’un avantage concurrentiel large (« Wide Moat »), a de nouveau démontré sa dominance sur le marché de la publicité en ligne, avec une forte croissance dans les publicités liées à la recherche en ligne, ainsi qu’avec une amélioration de sa marge d’exploitation. On notera aussi une hausse surprenante des autres revenus. Par ailleurs, il semble qu’Alphabet est également en train de gagner en importance sur le marché du cloud où la compétition est rude. Ce même marché gagne en puissance en France, où il pèsera 5,9 milliards d’euros en 2016. Une augmentation de 700% depuis 2007.

Les revenus publicitaires ont crû de 18% en un an à 19,8 milliards de dollars, grâce à l’augmentation des recherches sur mobile et l’accélération de la publicité sur leur site de visionnage YouTube. Les clics payés ont progressé de 33% sur l’année, notamment du à l’augmentation des volumes et un plus grand engagement des utilisateurs sur appareils mobiles. Le seul point négatif concerne le recul du coût par clic, en baisse de 11%.

Qu’en est-il maintenant de l’état des lieux graphiques ? Que peut nous dire l’analyse technique après cet état des lieux fondamental ? C’est ce que nous allons regarder dès maintenant…

Pause avant reprise de la hausse ?