Royal Bank of Canada (RBC) : prendre le train en marche ?

 | 26/05/2021 11:17

Pourquoi ne s’intéresser qu’aux banques américaines et, dans notre pays, aux banques belges ? La Royal Bank of Canada, qui publie ce jeudi les résultats de son 1er semestre 2020-2021, mérite une attention particulière.

Précisément parce qu’elle n’est ni américaine, ni belge, mais active sur le marché florissant qu’est le Canada. Autre caractéristique qui ne peut que nous ravir, nous, Belges, la RBC est… bilingue et opère au Québec et dans les autres provinces canadiennes où il y a des minorités francophones sous l’appellation de Banque royale du Canada !

Toutes les informations communiquées au marché le sont en anglais et en français, ce qui les rend facilement accessibles pour celles et ceux qui ne maîtrisent pas suffisamment l’anglais. Autre point commun avec les banques belges, la RBC commercialise des produits traditionnels très connus sur le marché belge : services bancaires aux particuliers et aux entreprises, gestion de patrimoine, (banc)assurance, marché des capitaux.

Bref, l’action RBC est un bel instrument de diversification qui opère sur un marché anglo-saxon (Canada, mais aussi Etats-Unis) mais communique avec ses actionnaires en français, ce qui permet un contrôle et une comparaison faciles avec le marché bancaire belge.

Entre la mi-février et la mi-mars 2020, le cours de RBC a bien évidemment été influencé par la crise sanitaire (- 28 %), mais son redressement a été aussi rapide que spectaculaire et aujourd’hui déjà cette action cote au-delà de son cours d’avant la crise (+ 10 %). Les résultats du 1er semestre devraient permettre de dire s’il est encore possible de prendre le train en marche.