Prévisions Hebdo : Résultats, inflation, et facteurs techniques

Source : Investing.com

Le titre pourrait développer un diamant, une formation en sommet, avec une rupture à la baisse.

Le Bureau des statistiques du travail doit publier l'indice des dépenses de consommation personnelle. (PCE) vendredi à 8h30 EDT. L’ mesure le prix d’ panier de biens et de services ménagers et constitue l’ d’ préféré de la Fed. Le dernier rapport a montré que le PCE a augmenté de 6,8 % en juin par rapport à l'année précédente - CME FedWatch Tool . En d'autres termes, si les investisseurs ont le sentiment que la Fed s'écarte de ces paris et que la banque centrale prête attention aux attentes du marché, ce dernier réagira en conséquence.

En outre, le président de la Fed, Jerome Powell, s'il choisit d'accepter cette tâche, est prêt à trancher le débat sur le marché. D'une part, les membres de la Fed ont répété qu'ils ne cesseront pas de relever les taux d'intérêt tant qu'ils ne verront pas de preuves claires que l'inflation est en baisse - et la Fed se préoccupe de l'inflation de base, pas des prix volatils de l'alimentation et de l'énergie. D'autre part, M. Powell a déclaré lors d'une conférence de presse le 27 juillet que la Fed envisagerait de ralentir les hausses de taux à un moment donné. De plus, Powell a déclaré que la politique de la Fed serait de décider des augmentations de taux sur une "base de réunion à réunion", et non pas en fournissant des "orientations prospectives".

En conséquence, beaucoup sur le marché ont pris cela pour un "dovishing" de la Fed, mais je pense que c’ ridicule. La Fed va bien sûr ralentir les hausses de taux à un moment donné, mais comme l'a précisé M. Powell, cela ne devrait se produire qu'après avoir vu des preuves irréfutables que l'inflation a diminué. De plus, Powell a dit qu’ tolérerait une récession si c’ ce qui est nécessaire pour faire le travail.

Dans ce contexte, le fait de changer la politique de guidage prospectif à la dépendance aux données libère simplement la Fed d’ à verrouiller les attentes. En d'autres termes, je soutiens que cette liberté permettra à la Fed d'augmenter plus facilement les taux d'intérêt plus rapidement, et non plus lentement, pour faire le travail, même si cela signifie une récession. Il convient de noter que Powell s'exprimera après la publication des données PCE. Il sera donc intéressant de voir comment il intégrera ces informations. Bien sûr, si la Fed devient dovish, et que je me trompe, les actions pourraient effacer les pertes de cette année.

J'ai été obstinément baissier, au grand dam de beaucoup. Des lecteurs et des utilisateurs de médias sociaux m'ont caractérisé avec des insultes comme "perma-bear". J’ rappeler à tous que nous sommes toujours dans un marché baissier, et que j’ été... baissier... dans un marché baissier. Pour être juste, le Nasdaq 100 et le Russell 2000 ont gagné plus de 20%, ce qui en fait un marché haussier accepté. En revanche, ce n'est pas le cas pour le S&P 500 et le Dow Jones Industrial Average. De plus, la jauge de 20% n'a aucune signification dans l'analyse technique. Il s’ simplement d’ chiffre arbitraire qui, d’ manière ou d’ autre, est resté à Wall Street.

Il n’ a aucun raisonnement causal attaché à ce chiffre, et le marché a oscillé entre cette jauge de marchés haussiers et baissiers répétés sans aucune direction. Dans le billet de la semaine dernière, j'ai sourcé Michael Burry de The Big Short', qui a correctement court-circuité les krachs de 2008 et de cette année. L'indice S&P 500 a connu son pire premier semestre depuis 1970. Aujourd'hui, il est convaincu que nous sommes dans un marché baissier qui est un piège à taureau, et il ridiculise la hausse de 20 % du Nasdaq. L'investisseur légendaire souligne que la jauge à forte composante technologique a connu plusieurs reprises de plus de 20 % tout en s'effondrant lors de l'éclatement de la bulle Internet.

Les petites capitalisations et les grosses technologies ont été les plus touchées la semaine dernière. Le Russell 2000 a sous-performé, plongeant de 2,7%, une semaine seulement après avoir surperformé avec un gain hebdomadaire impressionnant de 4,7%. Le Nasdaq 100 a été le deuxième plus mauvais élève de la semaine dernière, perdant 2,4 % après avoir gagné 2,7 % la semaine précédente. Ces deux-là ont donc basculé dans l'autre sens, selon le sentiment du marché, mais le Dow Jones Industrial Average a surperformé, ne reculant que de 0,2% - mais ce qui est remarquable, c'est que cela faisait suite à une semaine de gains de 3,1%, ce qui en fait la deuxième meilleure performance après les petites capitalisations.

En d'autres termes, les valeurs de valeur et défensives ont été les seuls secteurs à surperformer pendant deux semaines consécutives. Nous observons la même tendance parmi les secteurs du S&P 500, où les biens de consommation de base ont fourni les meilleurs résultats, ajoutant 1,85 % de valeur, suivis par les services publics' ; 1,3 % de gain. En revanche, les services de communication ont plongé de 3,1 %, faisant de ce secteur technologique la plus mauvaise performance hebdomadaire.

Néanmoins, les quatre moyennes majeures ont été rejetées par la moyenne mobile à 50 semaines après avoir franchi la MA à 100 semaines. Même le Dow Jones a montré des signes baissiers avec sa performance supérieure sur deux semaines.